Je n’aime pas forcément jouer sur le sentiment de peur, mais je trouve intéressant de mettre en avant certains « problèmes » rencontrés par beaucoup d’expatriés, et parfois copieusement ignorés avant d’y aller. Ceux qui me connaissent le savent : je n’écris pas pour faire la promotion de la Suisse (même si j’adore ce pays), mais pour informer le plus objectivement possible les candidats à l’expatriation et les frontaliers. Alors envisager les dangers de l’expatriation en Suisse, cela fait partie aussi des petites choses dont j’ai envie de vous parler.
1er danger : idéaliser la situation et le pays
Que ce soit en Suisse ou ailleurs, lorsqu’on « débarque » dans le pays, il y a tout d’abord cette phase d’amour fou, cette vague de nouveauté qui nous submerge et qui nous fait voir les choses d’une manière un peu… déformée. Cette phase d’amour, elle dure selon les personnes entre 6 mois et 2 ans. Et plus votre situation financière est confortable et votre situation familiale stable, plus elle dure.
Et forcément, le retour à la réalité est en général mal vécu, et très souvent à la hauteur du fantasme qui nous a animé pendant plusieurs mois. Finalement, vous semblez découvrir en quelques instants que tout n’est pas si parfait dans ce pays. Alors pour éviter cette marche un peu haute, faites en sorte de bien vous informer sur le pays, avant d’y aller et pendant. Et puis les clichés sur la Suisse sont tellement tenaces…
2ème danger : divorcer ou revenir
Une expatriation réussie, c’est avant tout un projet auquel votre conjoint a été associé. Aucune expatriation ne fonctionne lorsque « l’autre » (vous savez, celui qui vous a suivi et qui se prend un peu tout de front) ne se sent pas bien, qu’il est mis de côté, désocialisé. Et aucune expatriation ne fonctionne sans l’autre. Et ce phénomène est d’autant plus difficile qu’il est en général loin de sa famille et de ses amis, des personnes qui permettent souvent d’améliorer son quotidien. Pour savoir ce qui se passe dans la tête d’une femme qui suit son conjoint (car c’est souvent la femme qui suit), je vous invite à consulter le billet « Et les femmes d’expats dans tout çà ? » que j’avais écrit en 2006 et qui garde tout son sens encore aujourd’hui. En tous les cas je vous le dis ouvertement : si votre famille ne se plait pas en Suisse, vous n’y resterez pas, ou vous divorcerez.
3ème danger : se mettre en situation financière difficile par méconnaissance du coût de la vie
La Suisse est un pays qui possède un coût de la vie très élevé, parmi les plus élevés d’Europe. Pour ceux qui n’en auraient pas pris conscience et qui auraient accepté un salaire suisse « artificiellement » élevé par rapport à ce qu’ils avaient dans leur pays d’origine (disons la France par exemple), le retour à la réalité quotidienne risque d’être difficile à vivre. N’oubliez pas que le seuil de pauvreté en Suisse, pour une famille de 2 adultes et 2 enfants, c’est 4 800 francs suisses bruts par mois… Alors quitter un pays pour un meilleur salaire dans un autre où vous crevez de faim, ce n’est pas forcément une très bonne opération. Il faut dans tous les cas bien préparer son départ, faire son budget, et surtout faire une estimation de salaire net avant de signer son contrat de travail.
4ème danger : se couper de sa famille et de ses amis
Vos amis d’avant sont tout aussi importants que vos amis sur place. Mais la distance ne facilite en général pas les choses. Il faut être notamment capable d’accepter le fait qu’on devienne plus distants sur le plan émotionnel, ce qui ne veut pas dire que vous perdrez vos amis. Et puis le fait de vous installer dans un autre pays, c’est l’occasion pour vous d’inviter vos anciens amis, de leur visiter le coin, de leur faire partager tout ce qui fait votre qualité de vie quotidienne. C’est la même chose pour les membres de votre famille. Le réflexe qu’on a souvent en arrivant, c’est de sur-solliciter ses ayants amis, souvent parce que sur place on est seul et que vos amis et votre famille vous manquent. Après quelques mois et quelques relations locales et nouveaux amis, ne délaissez pas vos « anciens » amis, car c’est précisément à ce moment que les relations deviennent plus fragiles.
5ème danger : ne pas s’intégrer
L’intégration, c’est mon dada : chaque étranger qui s’installe en Suisse devrait avoir pour unique but de s’intégrer. Ce n’est pas simple, les locaux ne nous en laissent pas toujours le loisir, et nous sommes nous même parfois en total décalage avec la culture locale. C’est normal, il faut l’accepter, le comprendre et être capable d’évoluer dans le bon sens. On vous reprochera rarement de commettre des erreurs, mais on vous reprochera parfois de ne pas chercher à vous intégrer. Si vous êtes venu en Suisse, ce n’est peut-être pas pour rester qu’avec des Français (ou des gens de votre nationalité). Alors ouvrez vos oreilles et vos yeux, partagez et ne jugez pas : si en Suisse on fait « comme cela » et que c’est différent de ce qu’on fait en France, ce n’est probablement pas parce que les Suisses sont demeurés ou attardés. C’est juste que quelque chose vous échappe probablement…
Et vous, quels sont, selon votre expérience, les plus gros dangers d’une expatriation en Suisse ?
Je pense surtout qu’un des plus gros dangers c’est de ne pas bien comprendre les différences et subtilités du monde du travail suisse comparé à d’autres systèmes – car il y a la de tres grandes surprises a mon avis quand on vient d’un pays « normal/moderne » au point de vue relations/ethiques de travail comme les US par example – mais ce n’est qu’un example – 🙂
Bonjour,
Pourriez-vous préciser svp quelles sont ces « différences et subtilités du monde du travail suisse », quelles sont les particularités des relations de travail ?
Merci
Bonjour,
Voici déjà quelques conseils pour la Suisse.
Bonjour ou je veux savoir des question sur les mariage en suisse merci de vous me donne des renseignements ou je peux contacte
je suis expatrier en angleterre depuis 15 ans souhaite m installer et transfere aussi mes activites aussi
Restauration des collectivites
prestations de services
Bonjour Guy,
Vous pouvez prendre contact avec moi, selon votre situation un certain nombre d’aides peuvent être mises à votre disposition. Je vous mettrai en relation avec les bonnes personnes.
j ai vecu longtemp en suisse,je n ai jamais vu des gens aussi délateur……..
et d une tristesse a mourrir!
reflechissez avant d y mettre un orteil….
par contre si tu a beaucoup d argent,là ca chance la donne……y a que ca qui compte chez eux! vu qu ils n aime ca!que ca…
quand a ceux qui critique les francais,ils ont une grande gueule,pour sur,mais au moins ce ne sont pas des pisse froid!!!!! eux.
ps.
J’ai tendance à dire qu’on a aussi les réactions que l’on mérite. Il est vrai que dans certains cantons, les personnes sont très méfiantes envers les étrangers, les étrangers s’entendant au sens large – y compris les Suisses qui ne sont pas du canton – mais globalement je pense que si on a la bonne attitude, les gens s’ouvrent.
Concernant l’argent, c’et un bien beau cliché…
Je suis désolée, mais soit vous n’avez pas bien compris la mentalité suisse, soit vous êtes encore plein d’illusion. Ce que la personne juste avant disait n’est pas si faux. Plus que l’argent, la position sociale est très importante en Suisse. Ceux qui ont fait une école privée ne se mélangent pas avec ceux qui sortent du public. Et au delà de votre salaire, on vous juge pour ce que vous représentez. Bien sûr le suisse donne pour les pauvres, de préférence pour ceux du tiers Monde, mais il est important que le pauvre sache qu’il est pauvre et donc redevable. La constitution suisse oblige le canton, la commune, à subvenir aux besoins de ceux qui ne peuvent pas le faire, mais ne croyez pas que cela soit par générosité. Car que dirait-on si les pauvres envahissaient les rues ??? D’ailleurs on lui donnera ce qu’il faut pour qu’il survive, surtout pas plus, mais on ne l’aidera jamais à sortir de sa condition (il n’y a pas d’aide à la création d’entreprise en Suisse), Tout cela est empreint de « bons sentiments », catho (même chez les protestants), et très paternaliste (au sens du 19ème siècle). Ne vous faites aucune illusion, si vous n’avez pas fait les même écoles privées, si vous n’êtes pas d’ici, du bon quartier, du bon cercle, on vous invitera à venir diner, on vous sourira quand il le faut, mais vous ne ferez JAMAIS partie du même monde..
Bonjour Sylvie,
C’est une vision intéressante de la Suisse que vous avez. Si vous l’avez vécu, ça doit être vrai. Dans une certaine mesure. Car les éléments que vous mettez en avant me laissent penser que vous voyez le sujet à travers un prisme : la très grande majorité des Suisses ne vont pas dans les écoles privées. Ou alors une certaine « catégorie » sociale, qui effectivement, n’est pas représentative de toute la Suisse.
Concernant les quartiers et les cercles, je pense effectivement que c’est plus difficile d’arriver mais fort heureusement, j’ai des centaines d’exemples à vous donner qui prouvent le contraire de ce que vous avancez. A l’inverse, l’image que vous donnez de la Suisse serait bien triste !
Je remarque comme Sylvie. Dès qu’on a grandit ailleurs que dans la ville, qu’on est pas du quartier, on est considéré comme étrangers.
Les gens oublient qu’il y a autre chose en dehors de leurs ville, voir de leur canton. Le suisses romands sont très fermés, très arrogant, et se mêle de ce qui ne les regardent pas. Ils n’ont aucune notion de la vie privée
C’est un point de vue que je suis très loin de partager…
Effectivement les suisse des écoles publiques ne se mélange pas. Pk ? Parce que pour pouvoir payé une école privée on est malheureusement rarement suisse ou alors radier desécoles donc pas le choix. Je me souviens desjeunes de beausoleil qui se croyaient seul au monde sur les piste de ski. Et qui a fait ses études là bas ? Les enfants d’acteur des petitsvprinces.
Ensuite il est vrai qqu’on aime pas trop les français parce qu’ils passent sont temps à dénigrer et se moquer dessuisses oui oui. Juste pour l’accent.
Bon d’accord suisse intégrée en France depuis 10 ans l’accent de ma soeur me fait rire aussi.
Mais mon rêve vendre ma maison en France pour rentrer oui rentrer seulement pour mes enfants le système scolaire plus logique. 3 ans d’école contre 8 en France pour le même métier.
Reste à convaincre mon conjoint Qui aurait la chance de pouvoir reprendre un apprentissage.
Et les aides ? Les français sont les premiers à râler contre les rsa men. Et les cmus women. Alors. … le français râle, le Suisse agit. Lol
Il n’y a pas besoin d’aller en Suisse pour cela. J’ai vécu 5 ans à Versailles, pas un Français ne nous a accueillis ou invités chez lui. C’est clair, nous ne sommes pas catholiques!
C’est impressionnant comme les gens sont jaloux de la Suisse et des Suisses…
Bill,
Malheureusement le phénomène existe dans d’autres pays. Je vous rejoins sur cette jalousie qui vire d’ailleurs souvent au fantasme…
Bonjour,
Mon premier contact avec la Suisse date de 1995
du haut de mes 20 ans et des fleures plein les yeux j’ai accepté une embauche dans un canton Allemand (chauffeur inter.) et reçu mon permis de séjour pour 5 ans, je me suis rapidement rendu compte que je n’étais qu’un étranger.sous payé, mais l’ambiance était assez bon enfant, j’ai finalement décidé de voir autre chose .Il est vrai que cela à bien changé. Je suis de retour en Suisse depuis 3 ans je suis obligé de renouveler mon permis de séjour régulièrement, je me tape les jobs les + ingrats, et je risque 60 jours de prison (je suis obligé de les faire..). pour des PV de stationnement devant mon logement suite a une dénonciation(plaques Française la 1er année..).Vous allez me dire mais pourquoi rester? Eh bien si nos gouvernements successifs avaient fait leur boulot correctement je serai toujours en France. ou je suis d’ailleurs tjrs propriétaire..Beaucoup de personnes des pays émergents et du monde entier tente leurs chance et la Suisse est un petit pays ..Alors oui la suisse a évoluée mais il faut prendre 2 éléments en compte:
Le taux d’immigration énorme depuis une dizaine d’années (merci l’Europe) et selon les dires des anciens une course effrénée à la création de richesse tout domaine confondu.pour garder la tête hors de l’eau dans la guerre économique mondiale..
Voici une petite phrase qui hélas résume l’ambiance qui règne mais que l’on retrouve de plus en plus un partout dans nos pays dit civilisé.
» Si tu vis en Suisse et que tu n’as pas encore été dénoncé c’est que tu est sur le point de dénoncer quelqu’un »
Il reste cependant encore quelques personnes de la vielle école,mais pour combien de temps…
Merci pour ce feedback très… personnel !
Il s’agit d’un vécu, de mon vécu; Cela dit
ici ou ailleurs l’ambiance est devenue sensiblement la même , qu’il s’agisse de la ville ou de la campagne, je conseille de bien réfléchir et de bien jauger le pour et le contre et surtout de collecter un maximum d’informations bonnes ou mauvaises avant de partir à l’aventure;
a moins d’etre comme moi un aventurier vieillissant…….
Quelle image effrayante des Suisses! Je suis suédoise et ça fait 15 ans que j’habite en Suisse et mon image est l’opposée! Ici, ce que j’apprécie particulièrement c’est que les gens ne se prennent pas la grosse tête lorsqu’ils ont « réussi » dans la vie. J’ai des amis de tous les milieux et lorsque j’invite je ne me demande JAMAIS quel est leur statut social ou leur compte en banque… Quand on se retrouve autour d’un repas tout le monde est sur la même longueur d’onde. Le Suisse est très peu frimeur, très peu axé sur le paraître, la forme. Il est vrai, par contre, qu’il veille au plus près de ses intérêts, mais c’est la politique suisse qui le veut. C’est un peu chacun pour soi, surtout si on compare avec la société française.
bonjour, je suis totalement d’accord avec un des commentaires.
je suis en Suisse depuis longtemps je n’ai jamais vu des gens aussi envieux, complexés, psycho rigides et coincés. dans le monde du travail en tant qu’étranger il faut déguster.
je me considère quelqu’un d’ouvert, donc non…..on a pas que les réactions qu’on mérite.
je travaille avec des migrants, il y en pas beaucoup qui s’y plaisent…..
le
Attention aux généralités : est-ce l’entreprise qui est comme ça ? Le secteur d’activité ? etc…
et ben ils peuvent partir quand ils veulent !!!
Et si le problème ne venait pas de la Suisse ? En Suisse on ne peut pas jouer sur le CV et on vous fait vite comprendre qu’il faut être pro… Je viens de Serbie et il y a une nette différence de qualité des conditions de travail et du travail a fournir.
« Le suisses romands sont très fermés, très arrogant, et se mêle de ce qui ne les regardent pas. Ils n’ont aucune notion de la vie privée »
J’ai travaillé a Annecy et Lyon… C’est mille fois pire !
Le commentaire précédent est l’image même du français en suisse: « quand on vient d’un pays normal/moderne » !!! Cela sous-entend que ce n’est pas le cas de la Suisse.
Dans tous les cas la normalité est totalement subjective. Quant à la modernité, la Suisse est à la première place au niveau mondial du point de vue innovation; cf. http://www.tsr.ch/info/economie/3510177-innovation-la-suisse-en-premiere-position.html et de nombreux autres articles facilement trouvable sur google.
bonsoir,
tout d’abord merci de cet article particulièrement vrai…le mieux est de se préparer à tout cela avant de venir…en ce qui nous concerne, nous avons, presque 3 ans après notre expatriation, traversé toutes ces étapes, et dans les meilleures conditions…le secret réside dans l’acceptation et le fait de ne pas juger le pays…nous y sommes installés pour les nombreux avantages, acceptons de bonne grâce les quelques désagréments et déceptions (mais vraiment peu nombreuses, en tout cas pour nous !).
Le point émotionnel qui n’est pas mentionné dans l’article et que j’aimerais souligner est le nouveau point de vue que vos « anciens » amis et relations portent sur vous…nous avions tout anticipé mais pas ça !! Il faut bien mesurer l’impact que l’image de la Suisse a sur les Français dans leur grande majorité : un pays pour les riches, dont ils ignorent que la population travaille…beaucoup…, qui est régi par de nombreuses règles (et non pas seulement l’argent !), et dans lequel effectivement le niveau des salaires est élevé, mais le coût de la vie également (les crèches, les écoles privées, les loyers…). Au final, beaucoup nous regardent maintenant comme des nantis partis cacher leur fortune (que nous n’avons pas :-)) en Suisse, et cela évidemment est un aspect difficile à vivre…surtout lorsque nous tentons d’expliquer que nous travaillons beaucoup pour vivre bien ici, et profiter de cette formidable qualité de vie que nous apprécions tant !!
Bonjour,
C’est très juste ! Les clichés sur la Suisse sont nombreux et ont la vie dure. J’ai vécu la même chose en 2001 lorsque j’ai émigré en Suisse. Le niveau de connaissance qu’ont les Français sur la Suisse est bien faible… Et c’est bien dommage.
un article qui tombe à point nommé pour illustrer comment ces fausses idées sont véhiculées et entretenues : je ne peux m’empêcher de bondir en constatant que seuls quelques chiffres sont livrés en pâture, sans aucune mise en perspective avec le coût de la vie ou le contexte !!
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-moitie-des-salaries-suisses-gagnent-plus-de-4982-euros-par-mois_272581.html
Les Suisses ont aussi beaucoup de préjugés, critiquent facilement, mais quand il s’agit de se bouger les fesses pour agir, il n’y a plus personnes.
Les suisses n’acceptent pas la différence des autres. Pour eux, c’est le fameux « C’est comme ça pas autrement » ou « Tais toi et fait ce qu’on te dit »
Bonjour Lelia,
Français résidant en Suisse depuis près de deux ans puis-je vous poser une question ?
Qu’entendez-vous par « cette formidable qualité de vie » ?
Je vous en remercie.
Cordialement
Bonjour,
Une formidable qualité de vie dites vous ? ma foi oui. Mais il faut agir avec un certain doigté et surtout bien être au courant des dispositifs fiscaux qui varient très fortement d’un canton à l’autre. C’est ainsi que pour un expatrié sur l’axe Genève Lausanne, la qualité de vie sera prétéritée par un cout extraordinairement élevé, des infrastructures routières saturées et un autochtone au bord des nerfs du fait que pour lui, un expat contribue à la fuite des locaux dont le revenu ne permet pas de louer. Ajoutez à cela une insécurité galoppante contre laquelle personne ne se bat vraiment…. D’autre part, l’imposition, le cout des assurances et impôts automobiles sont considérables. Donc, avec un revenu bien négocié tout roule.
En revanche, plus on s’éloigne du léman, on atterrit sur le canton de Fribourg : on retrouve une normalité. Des loyers plus abordables, une fiscalité moindre, des allocations familiales plus élevées que sur Vaud, des assurances moins chères, une zone rurale bien espacée ou les bouchons sont quasi inexistants ou bien limités. Le secteur d’activité est certes plus industriel que sur le léman, mais la qualité de vie est nettement meilleure. En clair, on fait avec 6000.- sur Fribourg ce que l’on fait avec 9000 sur la côte léman. Ainsi, un des parents peut se permettre de rester au foyer, ou travailler à taux réduit s’il le souhaite. Personnellement j’ai le privilège de travailler à 8 minutes de chez moi. Voilà ce que je définis et en quoi cela contribue à la qualité de vie.
Très juste, je partage totalement ! Merci pour ce retour d’information.
Bonjour,
avec 18 ans d’expat dans les pays de l’est, pour que ce bel article soit plus généraliste, il ne manque que le problème de scolarité des enfants, et les mariages mixte ont un taux de divorce supérieur de 50%.
un autre danger de l’expat, avec 18 ans d’expérience à des postes de directeur d’usine, les cabinets de recrutement me dise que je ne peux plus travailler en France!!! trop autonome…..
l’ex-pat a un cout caché qui faut chiffrer, baisser le prix de sa prestation est une grosse erreur
Bonjour,
Merci pour ce commentaire très intéressant. Et effectivement, le recyclage en France, y compris pour des raisons de salaire, est aussi un problème…
Bonjour,
Professionnel de la mobilite depuis 16 ans et en poste en Suisse depuis une dizaine d annees au service des multinationales, j ai trouve votre article tres pertinent. Les cliches des deux cotes de la frontiere sont effectivement nombreux. Je travaille actuellement sur un projet educatif afin de convaincre les autorites romandes et francaises de proposer 2/3 heures dans les ecoles primaires et secondaires afin de faire decouvrir aux ecoliers nos pays respectifs. Commencons tot a combattre ces cliches qui sont dus pour beaucoup a de l ignorance. L autre sujet est la double diplomation permettant de mettre en place des formations binationales. Enfin et surtout une vraie politique d amenagement du territoire est necessaire afin de creer de l emploi dans la zone frontaliere afin que celle-ci ne devienne pas une simple zone residentielle – pour ne pas dire dortoir. – et eviter egalement un acroissement exponentiel du trafic routier avec la pollution et toutes les nuisances induites. La notion d extra-territorialite afin que des entreprises suisses/internationales puissent s implanter en zone frontaliere en conservant le droit suisse (droit du travail, fiscalite). Cela existe deja dans le cadre tres restreint de l aeroport de Bale-Mulhouse et a fait l objet d une recommandation dans le rapport que le Depute-Maire de Divonnes, Etienne Blanc, a remis au Premier Ministre a sa demande. Les zones frontalieres concernent plus ou moins directement 20 millions de Francais, ce n est pas rien.
Voila pour ces quelques commentaires,
Cordialement,
Pierre Jeronimo
Merci pour ces précisions !
S’ouvrir, découvrir, se connaître, comprendre, s’accepter, se respecter mutuellement…
Lorsque l’on prépare une expatriation ou un départ à l’étranger dans le domaine de la solidarité internationale ou de la coopération au développement notamment… on travaille sur les compétences interculturelles…
Il s’agit souvent d’une d’une destination « lointaine » (asie, afrique…) alors que nous devons faire appel à ces mêmes compétences entre voisins, français et suisses.
Je pense que nos pays et les populations frontalières, si proches géographiquement se connaissent mal. Puisse ce type projet éducatif contribuer à une meilleure connaissance, compréhension et collaboration entre nos deux pays…
Bonjour,
J’ai 19 ans et j’ai entendu dire que de travailler en Suisse, c’était intéressante, je voudrais travailler pour avoir un meilleur salaire, je partage l’idée de partir avec mon conjoint, car cela pourrait être certainement plus facile pour nous.
Avez vous des conseils à me donner sur notre éventuel expatriation ?
Faut il obligatoirement un permis de travail ?
Quels sont les secteurs que vous me conseillerez de postuler ?
Merci d’avance de vos conseils et de vos réponses qui me seront très utiles.
cdt
Bonjour Elodie,
Il y a pas mal de conseils à suivre ! L’un d’entre-eux serait peut-être de se renseigner au maximum sur les conditions d’emploi d’une part, et de vie d’autre part, en Suisse, avant d’accepter un job.
Le permis de travail est obligatoire, mais si vous êtes ressortissante de l’UE ou de l’AELE, c’est une simple formalité : dès que vous avez un contrat signé, on vous attribue le permis de travail (ce qui n’est pas le cas des personnes issues de pays extra-communautaire, comme les Tunisiens, Américains ou Chinois).
Pour les secteurs, il vaut mieux regarder ceux dans lesquels vous avez quelque chose à apporter. Régulièrement, nous publions des études dans la partie News de notre site Travailler-en-Suisse.ch. Vous pouvez également vous abonner à notre newsletter.
Bonjour,
Merci de votre réponse, je compte m’expatrier bientôt car je suis jeune et je me dis autant tenter une expérience très enrichissante avec un salaire motivant, en ce qui me concerne j’ai fait un peu le tour de forum, etc et je pense que la meilleure solution serait de vivre en france dans une ville frontalière avec Geneve pour pouvoir garder les avantages sociaux que l’on aura pas forcément en suisse, car la motivation à trouver un emploi est là et qui tente rien n’a rien…
cdt
Bonjour,
Si vous voulez mon avis, méfiez-vous des forum francophones soit-disant spécialisés sur la Suisse ou sur l’expatriation : je n’en connais aucun qui vaille le coup (la plupart sont gérés par des personnes qui soient n’ont jamais mis les pieds en Suisse, soit ont une connaissance très faible des problématiques un peu complexes comme l’assurance maladie ou la fiscalité par exemple).
Concernant votre raisonnement, je peux vous donner une indication qu’on ne vous a peut-être pas transmise : à partir de 2014, le risque est grand de voir le régime le plus intéressant pour les frontaliers, le régime privé d’assurance maladie, disparaître. Dans ce cas, les personnes basculeront alors automatiquement à la CMU. Globalement, pour certains, cela peut avoir un coût très élevé (voir ici un calculateur CMU pour frontalier). Il restera alors également la LAMal pour frontaliers, en général hors de prix (car sans possibilité d’avoir de franchise, comme c’est le cas pour les résident en Suisse) et la CMU frontalier.
Si vous voulez plus d’informations sur l’assurance santé frontaliers, consultez notre site de référence.
merci de vos précisions qui m’apportent beaucoup, je ne compte pas rester jusqu’en 2014, mais cela vaudrait mieux le coup d’être résident frontalier et de travailler en suisse, à ce moment.
Vous voulez dire frontalier (résident, c’est en Suisse) je suppose.
A bientôt
Bonjour,
Ce blog est une bouffée d’air frais: des informations concrètes, complètes, avec lesquelles on peut se faire une idée.
J’ai malgré tout une question, je n’ai pas réussi à trouver l’info ou pas trouver l’article correspondant sur le site:
Je suis actuellement à mon compte en France, statut EURL, et j’aimerais savoir si il est possible d’effectuer des missions en Suisse, et si oui comment concrètement. Car il faut un permis de travail: est-ce que des SSII qui signent un contrat de sous-traitance avec un indépendant peut aussi délivrer un permis de travail?
Y’a-t-il une durée maximum à travailler en Suisse en mission (toute mission confondue), par exemple suis-je autorisée à effectuer 3 ou 4 missions de 1 à 2 ans ?
Merci d’avance pour votre retour,
Cdt
Bonjour,
Merci pour ce blog et merci à tous ceux qui ont eu la gentillesse de partager leurs expériences.
Une question sur vos livres:
Se reportent-ils uniquement sur la Suisse Romande? En sachant qu’en Suisse chaque canton est indépendant, quel livre me conseillez vous pour le canton de Zurich (emploi, logement, garde-enfants, vie sociale…)? Je ne parle malheureusement pas l’allemand et le Schwyzerdütsch me fait vraiment très peur! Heureusement que dans tous les commerces on trouve des gens qui parlent parfaitement l’anglais:)))
Merci et bonnes fêtes de fin d’années à tous!
Bonjour,
Mes livres sont valables pour toute la Suisse, même si, il est vrai, une « teinte » romande est un peu plus présente. Beaucoup d’étrangers francophones travaillant à Bâle ou Zurich sont des lecteurs.
Pour l’installation, je vous conseille Travailler et vivre en Suisse.
Bonnes fêtes également !
Bonjour,
je viens de finir de lire votre article.
merci, c’est très intéressant.
personnellement j’ai quitté une autre ville du sud, dont je n’étais pas originaire, pour « vivre » à Marseille
Bonsoir,
J’ai trouvé votre articlement formidablement intéressant. Je m’y suis complètement reconnue.
Je suis française et réside à Neuchâtel depuis le mois de juillet dernier. Nous nous y sommes installés à la demande de l’employeur de mon époux dont le siège social est basé sur le canton. Et comme vous l’indiquez dans votre article, j’ai fait une des bétises que vous évoquez : ne pas se renseigner sur le pays d’accueil. J’étais à des années lumières de penser que je serais confrontée à pleins de problématiques telles qu’une recherche d’emploi serait aussi problématique.
Tout d’abord, je me suis attachée à cherche du travail via le web, ce qui me semblait la voie la plus courante. Au bout de deux mois, me confrontant souvant à des réponses négatives, j’ai décidé néanmoins d’accepter l’offre « d’une consultante ». Pendant quatre heures, j’ai eu le droit aux propos suivants : en Suisse, les processus de recrutement sont longs et il faut établir un dossier de candidature. Qu’est ce qu’un dossier de candidature ? Il faut se constituer un réseau pour trouver du travail. Les femmes, pour certaines et qui ont des enfants, ne travaillent pas et le cas échéant, occupent avec difficultés des postes à responsabilités ?!! Je vous passe encore d’autres détails sur la place de la femme dans l’économie …. Voilà, je suis sortie de ce rendez vous abattue et mon mari a passé un très très mauvais week end 🙁
Encore un autre détail : lorsque je récupère mon fils à la crêche, certaines mamans ne comprennent pas que je puisse déposer mon fils alors que je suis « en recherche d’emploi » etc
Après quelques temps de réflexion, j’ai décidé d’opérer une autre stratégie et de canaliser mon énergie autrement : deux options s’offraient donc à moi : soit je rentrais chez moi en France soit je prenais le pari de tout faire pour m’intégrer, ce qui n’est pas chose forcément facile.
Je me suis donc inscrite à divers cours et à des réseaux RH et autres afin de rencontrer des suisses et des professionnels de la fonction. Malgré mon diplome universitaire et mes années d’expériences dans les RH, il est très difficile de s’entendre dire qu’il va m’être très difficile de travailler en Suisse car « je n’ai pas d’expérience en Suisse ». Vous avez le sentiment que vous ne valez rien mais à coté de ça, si on ne vous donne pas une première chance, il va être très difficile d’acquérir de l’expérience en Suisse !
J’ai donc décidé de prendre mon mal en patience : je suis des formations, j’ai une activité sociale riche, je profite du confort de vie que nous offre la Suisse (la nature, la zen attitude, la sécurité pour les enfants etc).
Enfin, ce qui a été également insupportable c’est d’entendre parfois toute cette « haine » qu’ont certains Suisses envers les Français ! C’est horrifiant et j’ai déjà entendu des choses horribles du genre « les français de Suisse sont les arabes de France » alors que nous ne sommes pas du tout frontaliers. Nous payons toutes nos charges et taxes en suisse. Voilà le schéma que j’ai déjà vécu en France, je le revis en Suisse !
Charge à chacun d’être suffisamment intelligent et de se dire que ceux qui tiennent ces propos représentent un pourcentage infime de la population.
Et puis pour ce qui des « anciens amis », ils se font une fausse image de la Suisse. Ils s’imaginent qu’on se fait un salaire de folie alors que la cout de la vie est très élevé, ne serait ce que l’assurance maladie/complémentaires, les écoles pour les enfants, l’alimentation etc et j’en passe !!
Donc voilà comme tout nouveau pays, il y a des avantages et des inconvénients 🙂 On s’adapte …
Je suis suissesse, mais j’ai vécu les 35 premières années de ma vie à Paris, n’ayant de contacts avec la Suisse que pendant les vacances scolaires quand j’étais enfant. Et puis un jour vers les 45 ans, je me suis dit :pourquoi pas venir en Suisse. Et voilà je suis dans le canton de Neuchâtel depuis 5 ans. Et je dois dire que jamais je ne me suis sentie aussi seule et triste. Si à Paris vous voyez quelque chose de drôle dans la rue et que vous êtes dans le bus, vous en parlez avec son ou sa voisine, qui a son tour commente. Ici oubliez. Si vous ne connaissez pas la personne et que vous lui adressez spontanément la parole, on vous répondra du bout des lèvres et on tournera la tête rapidement. On se méfie de vous à priori. Il est également une loi qui interdit et condamne jusqu’à 3 ans de prison ou 6 mois de salaire, si vous dites ne serait-ce que « sale con »à un quelqu’un. Du coup tout le monde est en contrôle permanent. Il y a quelque mois j’ai vu dans le journal qu’une femme enceinte venait d se faire arrêter chez elle parce qu’elle avait insulté au téléphone une proposée du service du chômage qui ne voulait pas lui répondre à une question. Et tout ce que se demandait le journaliste c’est si c’était judicieux ou pas de mettre les menottes dans le dos à une femme enceinte de 7 mois… Polis les suisses, non, fliqués, c’est sûrs. Quand on regarde un débat politique à la TV, tout cela transparait tellement, contrôle, contrôle et solitude. Et si vous êtes une femme vous êtes moins que rien. « Une ménagère » comme on dit ici. N’oubliez pas que la Suisse est le pays d’Europe qui a donné le plus tard le droit de vote aux femmes ! Vous n’imaginez le nombre de fois où on vous sort des « Ma p’tite dame » qui vous donne envie de mordre.
Quant à la scolarité des enfants, c’est aberrant. C’est à 11 ans que sera déterminé leur destin. Bien sûr ils pourront changer de filière après, mais en faisant au moins 2 ans de scolarité en plus. Non, la Suisse, n’est pas un paradis. Loin de là.
Bonjour Sylvie,
Ah les différences entre la France et la Suisse ! Certes, les français sont en général perçus comme plus chaleureux, mais probablement un peu plus superficiel. Pour ma part, j’ai vécu en Haute-Savoie, et venant de Province, j’ai trouvé l’accueil un peu rugueux également.
Sinon, sur le fond, je préfère un pays où chacun est un peu sur la réserve plutôt qu’un où vous vous faites copieusement insulter dès que quelque chose ne convient pas. Pour ma part, entre la France et la Suisse, j’ai rapidement fait mon choix… Et je ne me retrouve pas du tout dans ce que vous décrivez, j’ai un réseau d’amis, des sorties, des amitiés…
Sinon, je suis aussi pour ma part assez sensible à la condition de la femme, et ce n’est pas mieux en France…
Bonjour,
Où vivez vous actuellement? il est écrit au dos de votre livre » a résidé en Suisse pendant plusieurs années »
Bonjour Romuald,
A présent je vis en France, je partage mon temps entre la Haute-Savoie, le canton de Vaud et le canton de Genève. J’ai eu la chance de résider pendant plusieurs années dans le canton de Vaud (et à des périodes différentes), puis d’avoir le statut de frontalier. Ma dernière résidence en Suisse remonte à juillet 2012.
Pour ma part, je suis souvent choquée de voir la misogynie des français! Les émissions télé, les débats en sont truffés. La situation de la femme en Suisse doit être améliorée, c’est sûr. Mais il ne faut pas oublier que tout changement est plus lent et difficile en Suisse dû au fait qu’il y a cette démocratie « directe » qui veut qu’on demande au peuple avant chaque modification de la constitution. Puis, je ne crois pas que la Suisse soit plus « fliquée » que la France ou on risque le garde-à-vu musclé pour tout et pour rien.
Je ne crois pas non plus qu’il est possible de comparer une ville comme Paris avec des villes comme Neuchâtel… ou Strasbourg. Je ne me retrouve pas non plus dans ce que vous dites.
Monsieur Talerman bonjour , voilà est-ce que placer de l ‘ argent en suisse (Note : nom de la banque masqué par l’auteur) , peut-il s ‘ averer plus interressant , je me suis pas trop penché sur la question , sachant que nous allons nous retrouver en invalidité et avec le statut handicapé ( ma femme et moi ) dans l ‘ attente de votre réponse , sincères salutations
Bonjour,
Je ne vois pas le rapport avec le sujet mais bon… Pour répondre à votre question, ce n’est certainement pas plus intéressant si on prend en considération les taux d’intérêt en Suisse, beaucoup plus bas qu’en France. En revanche, le franc suisse me semble une monnaie beaucoup plus solide que l’euro…
Je suis un peu étonné d’apprendre qu’il y a du racisme anti-français à Neuchâtel. Cà reste isolé ici et en France. J’ai plutôt l’impression que les Français sont les étrangers parmi les mieux perçus. Il est vrai qu’à Bienne, les Fançais se diluent dans la multitude d’étrangers. Comme vous le dites il y a beaucoup de préjugés de par et d’autre. Les gens sympas ou pas il y en a partout, difficile de dire où ils sont le plus nombreux. Je trouve les franc-comtois (j’en suis 1 pour 1/2) plus méfiants. Je ne sens pas que l’argent soit la chose la plus importante en Suisse. La situation est p.e différente à Zurich ou Genève. Le coût de la vie est élevé mais les salaires aussi, pas évident de savoir si on gagne en niveau de vie par rapport à la Fance. De plus la « qualité de vie » est une notion bien personnelle quand on peut subvenir à ses besoins essentiels (logement, alimentaire, …). Sans que çà soit une obligation, il vaut mieux aimer les lacs, les montagnes et le ski ici … A contrario celui qui est cinéphile va p.e préférer Paris à Neuchatel ou même Genève.
Bonjour,
Merci pour ce commentaire !
Bonjour,
J’ai une question et je n’arrive pas a trouver de réponse claire tant la situation ne doit pas être fréquente.
Je viens de déménager en Suisse pour mon travail je vais être résident, cependant ma copine est encore en étude et va effectuer son internat de médecine côté français proche de la frontière. Notre envie est de nous installer à mi distance (ça tombe en suisse) en Suisse, néanmoins je ne sais si c’est possible pour elle, Française travaillant en France mais vivant en Suisse. Comment font les amoureux frontaliers ! Avez vous une idée des démarche à faire ?
Merci
Cdt,
Antoine
Bonjour,
Il est tout à fait possible pour elle de s’installer en Suisse et de travailler en France, pour autant qu’elle ait suffisamment de ressources financières pour cela. Par ailleurs, cela implique qu’elle cotisera de manière volontaire en Suisse aux différentes assurances sociales. Ce qui n’est pas forcément le plus intéressant sur le plan financier. Contactez le service des étrangers de votre canton pour plus d’informations.
bonjour
j’ai lu vos commentaires et voulais vous faire partager ma propre expérience.
je suis arrivé en suisse en 1989 car j’aimais faire du ski et je suis tombé amoureux d’une italienne (résidente suisse). j’avais alors presque 20 ans et nous voulions vivre ensemble. J’ai trouvé un boulot saisonnier de skiman en valais. on m’ a donc donné un permis A, mais à l’époque il fallait passer une visite médicale (il avait peur surement qu’un français puisse apporté la peste) je me suis rendu à Martigny pour la visite et là horreur j’étais un peu comme les africains qui viennent en bateau sur les rives de l’italie (nous étions près de 100 personnes) on m’a ouvert la bouche et observé mes dents comme les esclaves ou pour un cheval bref 2 ans après fort heureusement c’était interdit et les suisses ont font des progrès en matière d’acceuil des étrangers. Lorsque je voulais me marier après 2 ans j’ai étais convoqué à la police cantonale comme un criminel car il avait peur du mariage blanc et après 200 questions je leur disais : qu’est ce que c’est ce pays de merde où l’on ne peut pas se marier bref ensuite plusieurs controle au domicile mais c’est normal; ensuite j’y ai vécu des années paisibles et même eu des amis suisses formidables
je ne pense pas qu’aujourd’hui les suisses soit plus racistes que les français mais il est évident qu’il y règne un anti frouze et que la suissitude soit que le suisse se sent supérieur au reste du monde ( meilleur niveau d’école, plus d’argent, plus honnête et j’en passe) alors que j’ai rencontré bien des suisses crapules autant que dans le reste du monde.
donc après 23 ans de suisse et après un divorce où l’on m’a tout pris je rentre en France car j’y ai rencontré mon amour d’enfance et nous sommes ensemble depuis 2 ans et j’ai retrouvé la fantaisie française car le suisse manque cruellement de fantaisie (regardé leur architecture froide)
enfin il est vrai que les français pensent que tout les suisses sont riches
mais je mets en garde les français qui voudraient travailler en Suisse
il y a en pourcentage plus de gens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté en suisse qu’en France et que le social est quasi inexistant. si vous gagné 1500 euros en France il faut gagner 4500 chf pour vivre au même niveau
pensez-y
merci de votre attention
Willy
Merci pour ce commentaire très… personnel !
Mon commentaire sur l’approche Français-Suisses est le suivant (paru sur LinkedIn). Puis ensuite, je commenterai certains propos lus plus haut.
quote:
En tant que Normand aussi, ayant été expatrié dans des pays parfois difficiles selon leur réputation mais encore en tant que facilitateur (légitime je pense, sans chercher à me faire de la pub, fort de mon réseau et de mon expérience), je crois que si la Suisse Romande est difficile pour un Français, c’est comme la Suisse alémanique pour un Allemand. Je veux dire par là que la Suisse est difficile à assimiler parce que justement, on pense que c’est facile car c’est à priori la même langue qui y est pratiquée. Si la langue pratiquée était autre, on ne foncerait pas la tête baissée, on recouperait ce que l’on entend pour être certain de bien comprendre, etc. J’ai partagé cette thèse avec de nombreux Français installés en Suisse depuis longtemps et sauf un peut-être, les autres ont réalisé que c’était la bonne théorie et d’autres m’ont dit qu’ils partageait depuis longtemps. Cela étant dit, la Suisse est un petit pays et il est normal que la Suisse ait sa propre culture, de religion souvent différente, composée de nombreux cantons, fait de plusieurs zones linguistiques, c’est même un pays bourrée de micro-philosophies et c’est vrai pour des sujets aussi divers que l’activité (agriculture, banque, industrie de l’horlogerie…) que pour l’immobilier dont les réactions sont très différentes d’une zone géographique à une autre y-compris au sein d’un même canton. Nyon est une micro zone en terme d’immobilier. Nyon n’a rien à voir avec Lausanne ni même avec Genève plus proche. Selon un universitaire Français installé en Suisse depuis 1995 et avec qui je discutais hier soir, la différence est plus grande entre les populations des divers cantons qu’entre un Lillois et un Marseillais. Ce n’est pas un défaut, c’est une constatation, encore fois, la culture Suisse est très différente et n’a pas à avoir de rapprochements avec la culture française même si elle en a par ailleurs, long débat! J’espère avoir été à peu près clair.
Unquote.
Quand je lis que pour des Frontaliers, l’assimilation de la Suisse est difficile, je voudrais dire que cette situation de Frontalier ne peut pas fonctionner autrement que pour une courte durée. C’est une situation complètement bâtarde et comme tout ce qui est bâtard, cela ne peut fonctionner. Passer sa journée dans un pays puis la nuit dans un autre, comment s’intégrer dans un pays qui n’est pas le sien.
Si l’on ne cherche pas à s’intégrer, ce n’est pas la peine de critiquer car celui qui ne cherche pas à s’intégrer est criticable – lui – et (pardon) idiot! Autant rester à l’endroit d’où on vient! Quel est l’intérêt?
Par ailleurs, celui dit ne jamais avoir vu autant de délateurs qu’en Suisse, n’a pas compris et sans doute pas cherché à comprendre la raison de cette attitude. C’est civique! On dénonce celui qui ne respecte pas la règle votée démocratiquement par la communauté. On dénonce aussi une attitude bizarre qui peut être celle d’un cambrioleur qui cherche une proie, pas forcément négatif sur toute la ligne car cela permet notamment à des enfants de se rendre dès 3-4 ans, seuls à l’école puis d’en revenir en toute sécurité.
Les Suisses pas drôles? Il sont le droit d’avoir un autre humour! Nous n’avons pas le monopole de l’humour, quid de l’humour chinois cher monsieur? Quoiqu’il en soit, pour ma part, j’ai pu réaliser tellement de choses en Suisse et beaucoup en me marrant! Jamais, je n’aurais pu faire de même en France, notamment pour ce qui est de monter une entreprise, passer d’un secteur d’activité à un autre, etc. Certes, certaines choses sont plus difficiles qu’ailleurs mais c’est bien l’intérêt que de voir d’autres pays. Stop aux copiés-collés. Arrêtons de faire le change Euro/CHF pour comprendre!
Bonjour,
Toutes vos réponses dates mais je ne peux m’empêcher d’y répondre. Je suis Suisse et j’aimerais m’adresser aux personnes expatriées ici et qui ne s’y plaisent pas… pourquoi restez vous? Si nous sommes si terribles, pas drôles, mauvais etc…?
Et sachez que pour entrez en suisse rien de plus simple. Un suisse veut venir travailler en France? Grosse galère… nous avons accueilli un nombre incroyable d’étranger, on les aide et ne pensez pas que cela est faux car ici les étrangers sont souvient bien plus protéger qu’un suisse. J’ai vu des réfugiés politiques venir visiter mon appartement à 1600.- par mois en pinaillant pour le moIndre détails, les seuls à les avoir fait et de plus tout leur était payé et aucun besoin de travailler.
Nous faisons des semaines à plus de 40h, ici la grève n’existe pas en comparaison de la France.
Nous n’avons pas forcément une belle image de votre pays non plus. J’ai travaillé 13 ans dans une grande enteprise à la vente et bien souvent les personnes les plus désagréables et exigeantes étaient français.
Et si nous sommes si méfiant c’est parce qu’il y a bientôt plus d’étranger que de suisse dans notre pays et il n’y a pas de respect des lois comme dit plus haut.
Si vous désirez vivre ailleurs alors il faut respecter le pays qui vous accueil et vous donne du travail plutôt qu’essayer de nous faire changer. Je doute que vous soyez ouvert à ce que nous venions détourner tout ce que vous avez construit.
Je suis choquée de voir vos critiques et je connais très bien la France ayant une maman qui en vient.
Et croyez moi que dans mon travail j’ai souvent été moins payée qu’un étranger. Donc renseignez vous avant de déblatérer de telles inepties car nous nous amusons énormément en suisse mais si quelqu’un nous regarde de haut, il ne sera pas le bienvenu et c’est normal.
Tout ça pour vous dire que si on ne vous plaît pas, eh bien nous ne vous retenons pas.
ABE
Bonjour Nini,
C’est très clair, et effectivement quand on ne se plait pas dans un pays, il est préférable de partir.
Pardon pour le « hors sujet » M. TALERMAN, mais comme vous vivez en Suisse depuis quelques années, vous pourrez peut-être me renseigner. Alors que je cherche ces infos, depuis un bon moment sur le net, même sur des sites spécialisés, et ne trouve pas de réponse.
Vivant sur place en Suisse, vous aurez peut-être des réponses :
– Je suis française de souche, depuis xxxx générations, et réside en France (pour l’instant).
Je pense venir m’installer en Suisse d’ici deux ans, comme « magnétiseur », travail de soignante, que je fais actuellement bénévolement en France, avec de bons résultats.
Mais ne je ne guéris pas les maladies graves, seulement des choses plus légères : douleurs dos diverses et variées, souvent dû au stress, et ce en une séance, sinusites en deux ou trois séances, rhumatismes en plusieurs séances, émotions bloquées, qui créent beaucoup de dégâts dans le corps, et qui lâchent en une séance, donc j’ai des résultats probants.
Le travail de magnétiseur est il autorisé légalement en SUISSE ? J’ai été voir les lois Suisses sur le sujet, apparemment Non. Pourtant divers autres articles, lus ailleurs, disent que cette forme de soins, est recherchée en Suisse. Mais peut-être faut-il être née en Suisse, pour être acceptée comme « magnétiseur » ?
Apparemment le statut de magnétiseur, parait comme en France, pas reconnu, mais toléré en Suisse.
Si vous avez des infos sur le sujet, je suis très intéressée, parce que j’ai envie de quitter la France. Mais souhaite le faire dans des bonnes conditions.
—————————————-
Deuxième « hors sujet », sur lequel je ne trouve aucune information.
– Est-il possible d’acheter des métaux précieux en Suisse, pièces or et argent, et de les placer dans le coffre d’une Banque Suisse, sans y ouvrir de compte courant ? Puisque les frais de gestion des comptes courants en Suisse, sont assez élevés, et que je n’en ai pas besoin pour l’instant.
– Si vous avez cette info, et pouvez me donner les coordonnées d’une banque, pratiquant ainsi, près de Genève, ou approchant, ce serait bien.
– Ainsi que si possible, les coordonnées d’une agence « correcte », de vente de métaux précieux, près de Genève, pour acheter sur place. Car n’en connaissant aucune de réputation, je préfère acheter dans une agence « honnête », en qui on peut faire confiance.
Pardon pour ces « hors sujets », mais je ne sais pas à qui d’autre poser ces questions, et ai pensé que vivant sur place, vous auriez peut-être plus d’infos, que des personnes vivants en France.
Par avance merci beaucoup. Cordialement.
Bonjour Victoire,
1/ Je sais qu’au CHUV à Lausanne, ils font (ou faisaient) appel à ce type de personnes. Je pense que la meilleure option consiste pour vous à prendre contact avec du personnel soignant au CHUV ou aux HUG, et là le mieux est d’utiliser les réseaux sociaux professionnels (LinkedIn).
2/ Concernant cette question, je n’en ai aucune idée. Le mieux serait à mon avis de contacter les établissements en direct et de leur poser la question. Pour les vendeurs de métaux, je n’ai également aucune information à vous proposer sur ce sujet. Désolé !
je suis bootfitter et est très qualifié en France, on me propose 1 travail en Suisse, à Zermatt, afin de travailler dans ma spécialité, avez vous 1 idée du salaire que je peux négocier comme responsable d’un magasin de location de ski et technicien expérimenté dans le ski
merci sam
Bonjour Sam,
Absolument pas ! Jetez un oeil sur les informations de cette page et sur les ressources qu’elle propose : salaire en Suisse
Bonjour, j espere que vous allez pouvoir me renseigner…. J ai 24 ans et travaille depuis un an et six mois pour une maison de luxe italienne sur paris. Une ouverture est prévue bientôt à Genève et j ai réussi mon entretien… Ils sont apparemment en train de me préparer une offre … Je n ai quasiment aucune idée du salaire que je peux prétendre en sachant que celui que j actuellement ici a Paris est deja pas mal pour une conseillere de vente dans le luxe… J ai en tout cas bien precise Que je souhaitais m installer a geneve meme. Par contre c est demission contre signature promesse d embauche , ce qui veut dire que je perds mon anciennete et que je repars a zero.
Et pour finir, est ce complique de trouver un studio pour une jeune Francaise a geneve ? Merci infiniment.
Sophie
Bonjour Sophie,
Pour le salaire, il faut aller sur cette page Salaire en Suisse, vous devriez trouver des éléments pour vous faire une idée du salaire que vous pourrez demander.
Mon conseil : laissez-les venir avec une proposition, et vérifiez que cela concorde avec les recherches que vous avez faites. Si ce n’est pas le cas (si c’est inférieur), présentez vos sources et tentez la négociation.
Bonjour,
Eh bien, moi je repars de Suisse après 3 ans passés comme Consultante entre les cantons de Zürich, Vaud et Genève. Pour « avoir vu du pays », je pense que je me suis fait une idée de ce pays !
Rien de vraiment criticable pour tout dire car j’entends parler de culture suisse, j’ai un peu personnellement du mal à comprendre de quoi on parle tant la situation des cantons de ce petit pays est différente et tant il y a d’étrangers ! Si vous allez à Genève actuellement, la langue que vous entendrez le plus en ville, dans les transports en commun et l’Espagnol, entre les résidents sud-américains souvent employée par des membres des organisations internationales et surtout maintenant, les Espagnols chassés de leur pays par la crise (comme beaucoup de Portugais et d’Italiens, en plus des Français naturellement).
De fait, je n’ai pas rien à dire au sujet de la culture suisse de particulièrement négatif, non, ce qui moi m’a déplu, c’est le conservatisme ambient. Certes la suisse a des institutions de formation, des industries innovantes mais baladez-vous à Genève et vous avez l’impression d’une ville moyenne française d’il y a 20 à 25 ans. Rien de design, pas de restaurant sympa sinon de calamiteuses pizzerias hors de prix à la déco 70/80, et que dire des locations immobilières…. Presqu’un pélerinage pour les jeunes générations pour savoir à quoi ressemblait une salle de bain dans les années 60 cette fois, je parle ici de VECU, pas de cliché, et entre les colocations (obligatoires au début) et les visites de biens en location, je n’ai vu que des vieilleries dans ce domaine.
Oui le design existe… dans les beaux appartements à vendre le long de l’arc lémanique oú le ticket d’entrée est au minimum d’1.5 million de Francs, les beaux restaurants existent également mais là aussi prière d’avoir le portefeuille bien garni. Pas pour un salarié lambda.
Attention aussi aux mirages du taux de chômage, il est une moyenne fédérale et les disparités sont fortes. La Suisse romande a un taux de chômage de près de 6%, certes loin du taux français mais ce la ne veut pas dire pour autant que tout le monde peut y trouver sa place. Dans les cantons au taux de chômage très bas, il faut parler le Suisse Allemand et pas seulement l’Allemand (rien que l’accent est totalement différent), et avoir des qualifications parfois très pointues liées à une industrie particulière.
Ne pas oublier non plus qu’un contrat dit « permanent » ne veut rien dire en Suisse, car le licenciement y est très facile (normal, c’est aussi la rançon des salaires plus élevés), et sans possibilité, sauf dans des cas rares, de contestation (très mal vue en Suisse, pays de consensus) ou de transactions financières.
Pour ma part, consultante IT sous contrat pourtant permanent, je suis devenue « licenciable » après un mois d’inter-contrat, au cours duquel j’étais privée d’une grosse partie variable de revenus qui plus est alors qu’un consultant est rarement en situation d’avoir des missions qui s’enchaînent. J’ai cherché un vrai poste permanent dans les cantons de Vaud ou de Genève, je n’en ai pas trouvé. Que des missions de consultant encore. Finalement j’ai trouvé, rapidement. à Paris… Alors attention aux statistiques trop macro-économiques….
Les commentaires sont bourrés de clichés, je ris toute seule depuis 10 minutes! Je suis Française de Lyon installé à Genève depuis 8 ans, et qu’on le veuille ou non la qualité de vie est bien meilleure ici! Avant je gagnais 1600 euros net et une fois payé toutes les charges et dépenses courantes en regardant bien le prix avant, il me restait tout juste de quoi me payer des vacances une fois l’an. En Suisse avec 4800 chfs net, je pars en weekend 4 fois par années et en vacances parfois 2 fois l’an sans trop regarder le prix, Je paye 60 euros un resto sans m’en rendre compte, à tel point que je trouve maintenant la France pas chère du tout quand jy vais!
Sinon les clichés : -Il est quasiment impossible de trouver un logement à Genève: jai mis une semaine à trouver un appart à un prix tt a fait correct
-Les Suisses sont froids: je les trouve bcp plus chaleureux que les lyonnais ou les parisiens, aprés c’est surement personel mais comme je suis arrivé sans clichés en tête 😉 et me suis fait mon cercle d’amis (bon ok la plupart sont étrangers, mais à Genève une personne sur deux l’est),
-C’est horriblement cher: la plupart des musées publics sont gratuits, l’entrée aux bains est à 3 chfs, la commune offre des titres de transports en train gratuits (il faut sy prendre tôt certes),
Evidemment, il ya des cons mais un peu comme partout, suffit juste éviter d’en faire des généralités 🙂
Les suisses sont des xénophobes, c’est assez notoire.
Personnes n’a jamais entendu parler du « fameux accueil » suisse ou de « hospitalité suisse » et c’est normal puisque ils détestent les étrangers, incluant les touristes.
Au mieux quand vous leur apportez votre argent ils auront une indifférence polie a votre égard, a condition que vous ne restiez pas trop longtemps.
Le pire. cependant est leur manque d’humour, la tristesse et l’ennui mortel qui règne dans cette enclave alpine. Les suisses sont tristes, pas drôles, ennuyeux et ils le savent.
Ils sont aussi bourrés de complexes vis-avis des allemands et des français a cause de la petite taille de leur pays et leur histoire relativement peu grandiose comparée a leurs voisins. Cela explique leur attitude parfois incompréhensible de paranoïa et de rejet contre les français ou autres.
La ville la plus cosmopolite, accueillante, et vivante de Suisse est Zurich. Mais a part çà, la Suisse c’est bien pour la tranquillité des lacs et des montagnes, pas la qualité des relations humaines.
Ceci dit, après 50 ans de vie en suisse, vous serez sans doute accepté comme un local, si vous avez la patience bien sur .
bonjour, mes respects pour vos opinions.
je suis une espagnole qui vit en Suisse depuis 20 ans.
je pourrais écrire un livre de toutes les choses que j’ai vécu et qui vont à l’encontre d’une image positive des suisses. Pourtant j’ai toujours été honnête et pleine de valeurs humanistes. Ici en Suisse ça ne m’a rien apporté.
j’ai été escroquée par mon curateur, j’ai été victime de deux délits et les flics n’ont rien voulu faire….sans doute en raison de mon origine.
je suis universitaire et pourtant j’ai vécu des licenciements et je vous passe sous silence toutes les humiliations. Je dois me contenter de petits pourcentages et de boulots sans rapport avec mes compétences car comme je suis étrangère et pas politisée impossible d’entrer à l’Etat…..Sans compter la solitude et la tristesse des gens de ce pays qui se croient au dessus de tout. Je viens d’une région pauvre d’Espagne mais les gens étaient bien plus humains que les suisses, les suisses sont pour moi des gens froids égoistes sans savoir vivre et complexés.
j’ai travaillé avec des étrangers et aucun n’a une bonne image des suisses, c’est étrange….
actuellement, je pense sérieusement partir car je ne me vois pas viellir ici.
cordialement
Whao ! C’est un commentaire plutôt chargé.
Pour avoir vécu en Suisse pendant plusieurs années, je dois dire que j’ai une toute autre opinion, et je n’ai pas vécu les mêmes choses. Et je suis étranger moi aussi… L’environnement y est peut-être pour quelque chose.
Bonjour,
Je ressent un peu la même chose que cette personne ci dessus, des gens froid dans un pays froid avec une architecture froide ….. je trouve beaucoup et de loin plein d’avantages par rapport à la France ou d’autres pays pour avoir vécu ailleurs… mais le coté » froid » du Suisse et de la région de Vaud à tendance à me poser problème… Par contre je trouve des solutions …je vais vers les gens, j’ai une vie chargée, un travail que j’aime et plein d’activités…
La solitude des expatriés est un sujet très récurrents, et beaucoup d’expats ici pensent que le Suisse, du moins le Vaudois est arrogant, et d’une tristesse, et bien trop individualiste. Pour avoir rencontré des expats de pleins d’horizons ( Asie, France, Belges, Américains, Canadiens ) tous pensent la même chose…Donc j’en conclus pour ma part qu’il y a une part de vérité…bien que certains Suisses et heureusement sont très biens, non individuels et pas arrogants, ( j’en connais aussi… heureusement ) le pays reste tout de même confortable, calme, paisible et plein d’opportunités avec des gens biens…
Bonsoir
Ce blog est très intéressant, apportant des informations, idées et aperçus de la suisse, finalement très variables selon les personnes et selon l’environnement dans lequel on se trouve, point justement souligné par David TALERMAN.
Je regarde actuellement quelques forums sur internet et quelques témoignages sur l’exercice de la médecine générale en suisse.
Les avis semblent diverger sur ce point, la société suisse semble évoluer et accepter moins de médecins « étrangers » en suisse.
Etant MG français, l’idée de partir travailler en suisse me semblerait intéressante, ceci pour plusieurs raisons;
-bien entendu (car il ne faut pas se cacher) les revenus sont différents, bien plus élevés qu’en France. Néanmoins les assurances privées et la vie en général à un coût nettement plus élevée, cependant le « reste dans la poche » après imposition semble plutôt favorable à la suisse
-les pressions administratives diverses et variées qui incombent à un MG seul (pas eu d’autre solution lorsque je me suis installé). En moyenne je passe entre 5 et 7h hebdomadaires d’administratif pur, non rémunéré; un travail totalement non médical. Il semblerait qu’en suisse ce côté là soit nettement plus light.
-la qualité de vie : il semblerait qu’en suisse on travaille un peu « pour soi » et non pas pour un assistanat chronique en france. (je noircit peut être le trait mais le fond est bien là). Ainsi le travail serait davantage valorisé.
Dans ce contexte, je suis preneur d’informations administratives pour éventuellement postuler en suisse, en cabinet privé (type Vidy ou Epalinges par ex) ou autre type de pratique de la MG. Quid des équivalences de diplôme ? A qui s’adresser ?
Par ailleurs je suis en cours de formation pour compléter mon activité de MG d’une activité de « médecin manuel ou médecin ostéopathe ». Quel regard la suisse porte elle sur la médecine manuelle, les ostéopathes, les chiropracteurs, les médecins ostéopathes (différents d’un ostéopathe simple).
Merci de la lecture (je fournis le paracétamol pour les céphalées) et des retours des uns et des autres, notamment Mr David TALERMAN
Bonjour,
S’il est vrai que la tendance va à la limitation des médecins étrangers, il faut être concret : la Suisse a, et aura, des problèmes de ressources (pas assez de médecins). Elle n’aura pas beaucoup d’autre choix que de continuer à recruter des étrangers.
Concernant les informations relatives à votre profession, je ne suis malheureusement pas compétent et espère qu’un confère vous répondra.
Concernant la manière d’aborder le travail, il est très différent en Suisse (par rapport à la France) : ici le travail est valorisé, dans tous les sens du terme.
Pour les équivalences, il faut consulter le BBT qui vous orientera vers l’organe cantonal. Toutefois, la demande sera faite en général dès lors que vous aurez un job.
Pour ce qui concerne les médecines douces, je pense que la Suisse a environ 10 ans d’avance par rapport à la France sur ce sujet.
Enfin, je vous invite à consulter mon livre Travailler et vivre en Suisse si vous voulez vraiment faire le tour de la question, du moins récupérer beaucoup plus d’informations et vous faire une bonne idée de ce qu’est la vie en Suisse.
Bonjour,
je bondis et rebondis sur ma chaise. Cela fait 15 ans que je suis en Suisse. Par amour pour le pays avant toute chose. Bien des gens ne se rendent même pas compte que je ne suis pas originaire d’ici.
J’ai des amis Suisse et étrangers. Je n’ai jamais eu l’impression d’être une étrangère dans mon pays d’adoption.
Ah si ! A une place ! Parce que j’ai déménagé d’un village à l’autre et que je porte un nom bien typique de l’autre village et qu’il y a une guerre de clocher entre les deux.
Mais, là ce sont des histoires de montagnes parce que de toute manière, même si tu viens du village à côté en ayant marié une fille de là, tu resteras l’étranger toute ta vie. Mais à toi de bouger et de t’intégrer dans les différentes activités des sociétés du village.
Certains ont même été adoptés parce qu’ils ont fait l’effort de faire la demande en patois.
Les vrais étrangers sont mal vu quand ils ne bossent pas et ne tentent pas de s’intégrer. J’ai rencontré une femme qui était ici depuis plus de 20 ans et que refusait d’employer les termes suisses ( genre la panos, la patte etc ). Les autres sont accueillis à bras ouvert dès qu’ils montrent que ce ne sont pas des feignasses.
On m’a ouvert grand les bras et on m’a offert de l’amitié. Je pense sincèrement que ceux qui voit la Suisse aussi négativement, sont ceux qui n’ont pas réussi à s’y faire une place et qui sont obligé de retourner à un niveau de vie qui ne leur convient pas.
Bonjour,
Je suis Française et je suis chez mon copain qui habite Genève en ce moment .
Je cherche un emploi ici j’ai j’ai cv de commercial en France.
J’ai des questions concernant la difficulté a trouver un emploi ici .Posté une annonce sur les moteurs est ce une bonne idée et si oui est ce un soucis si mon nom apparaît ?Au nouveau de mon statut de visiteur ?Comment réussir a trouver un employeur sérieux? Et quelles sont les démarches a effectuer bien-sure j’utilise déjà tout les moteurs de recherche pour l’emploi suisse et quelles sont les erreurs a éviter ?
Je vous remercie par avance.
Agnes
Bonjour,
Jetez un oeil dans notre rubrique emploi sur le site http://www.Travailler-en-suisse.ch, vous trouverez une grande partie des réponses à vos questions. Je vous propose également de vous procurer mon livre « Travailler et vivre en Suisse » !
Bonjour, je vous remercie pour ce blog très interessant. Apres une lecture assidue des commentaires je laisse une petite contribution. D’origine ethnique africaine, anglo Suisse, je peux dire que la Suisse n’est pas parfaite mais si vous vous sortez les pouces, à savoir s’intégrer, bosser et s’intéresser a son prochain, vous n’aurez que vous meme comme limitation. Cela étant si le prochain s’intéresse pas a vous, passez à son voisin… La Suisse ne se résume pas à Genève ou Zurich mais plutôt les côtes positifs des gens de Neuchâtel, Sion, Fribourg et j’en passe et des meilleures. Anecdote débarquant de geneve, forcément l’air hautain, pour un entretien de travail à Neuchâtel, je m’étais perdu… A l’arrêt de bus, il y avait plusieurs personnes. Sans que je fasse quoique ce soit chacune des personnes tous âges confondus m’ont salue… C’est normal, thats Switzerland.. Mais quand vous vivez à geneve depuis trop longtemps, vous l’oubliez! Il faut sortir de geneve pour se faire une véritable idee de ce pays.
Geneve… Que dire apres 16 ans, venant du Valais, je pense qu’on y est juste bon pour payer des impots et un loyer exorbitant… J’envisage meme de devenir frontalier (quasi résident plus chic!) car geneve met sa classe moyenne dehors volontairement. Quand vous avez compris cela, vous avez tout compris à cette ville et verrez les frontaliers différemment. Une grande partie des frontaliers sont tout simplement des suisses qui ont marres de dépenser lequivalent d’un credit d’une belle 911 chaque mois juste pour quelques courses entre la Coop et Migros pour une famille de 3 à 4 personnes. Apres vous rajoutez les impots, l’assurance maladie et le loyer, location of course, il ne reste rien. Je ne sais plus qui parlait du seuil de pauvreté mais meme chf 4500 me paraît en de ça… Le frontalier n’est certes pas mieux loti, il est toutefois proprio… Sacré difference selon moi… Dernier point à ce sujet, c’est regrettable qu’il y ait cette discrimination frontaliers/genevois, car c’est une meme région et après réflexion cest geneve, et les genevois qui élisent leurs représentants qui ont créé leurs propres frontaliers de leurs propres résidents… Mais les frontaliers ne doivent pas oublier que la ville contribue à leur qualité de vie!
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce commentaire fourni et intéressant !
Bonjour David et merci pour votre blog, j’adore son contenu de qualité et le sérieux de vos commentaires ;
Je n’ai pas trouvé de réponse ici et sur le web à la question suivante et pourtant simple :
Je suis français et j’ai l’opportunité de travailler à Neuchâtel en septembre, ma femme est de nationalité » hors Europe » et souhaite travailler également ; Quelles sont les conditions d’obtention d’un visa de travail pour elle ?
Merci à l’avance pour vos conseils ou liens qui pourraient m’éclairer.
Bonjour,
Vous êtes mariés depuis combien de temps ? Avez-vous vécu ensemble ?
Bonjour David, je vous remercie pour tes réponse
je suis française et j’habite dans le canton de Vaud chez mon oncle et je suis titulaire d’un permis B, il y a quelque jours je me suis marier en France avec un étranger de nationalité tunisienne mais je continue a vivre en suisse, mon marie est entrain de faire les procédures pour obtenir sa carte de séjour française , et j’aurais souhaité savoir si mon oncle peut l’héberger aussi et le déclarer a l’office cantonal pour qu’il puisse a son tour recevoir un permis B, car cela nous permettrai de trouver un travail et un appartement rapidement et avoir notre indépendance ?
Merci
Bonjour à tous.
Je suis un jeune étudiant Suisse et je vais essayer de vous donnez mon ressenti sur « mon pays »
Tout d’abord il faut savoir que chaque pays, chaque lieu à ses inconvénients et ses avantages c’est à vous de pesez le pour et le contre.
Il est vrai que la Suisse est un pays très bien organisé, très démocratique, le système scolaire plait ou ne plait pas mais pour.moi il est très bien fait. Il existe aussi un système de formation unique au monde (2/3 des écoliers ne rentrent pas au lycée mais font un apprentissage) ce qui fait que l’économie tourne vraiment bien. Le chômage est très bas et (selon moi) il n’est vraiment pas difficile pour celui qui veut de trouver un emploi. Le social est différent du français mais fonctionne.
Cependant… Le mode de vie ne me plaît pas, c’est chacun pour soi à 100% si vous ne travaillez pas il est extrêmement difficile de créer des liens sociaux et même si vous travaillez la pression le stress de votre emploi peut facilement vous menez à une dépression…. Je vis dans une ville pas loin de Genève c’est une cité dortoir (comme un peu partout dans la région) à 20h dehors il n’y a plus un chat croyez-le ou non j’y vis depuis que je suis né, les gens sont froids peu souriant et pas très ouvert. La vie tourne autour du travail. Il y a environ chaque semaine un suicide à la gare de chez moi… (J’en ai vu 2 en direct.)
etant d’origine algérienne je n’ai jamais été considéré comme Suisse (Pourtant j’ai plus de points communs avec un suisse qu’avec un algérien…) j’y suis né j’y ai grandi mais bon. Je peux vous assurez par contre qu’il n’y a aucune discrimination à l’emploi !
Un point positif est que la Suisse est multiculturel, depuis le collège jusqu’à aujourd’hui j’ai vu plus d’étrangers que de Suisse dans mes classes et de loin. (et de toutes origines)
Le cliché de « tous les suisses sont riches » est TOTALEMENT FAUX mais il faut avouer que si l’on veut on vit bien Malgré les coûts élevés.
La Suisse n’est pas le paradis ce n’est pas l’eldorado à vous de peser le pour et le contre.
Merci Djamel pour ce commentaire très authentique et mesuré.
Bonjour David, bonjour à Tou(te)s,
Tout d’abord, merci pour ce kaléidoscope de témoignages intéressants, qui permettent de croiser différents points de vue sur la Suisse.
Pour ma part, je suis en pleine réflexion car confronté à la possibilité de signer (ou non) un contrat dans la région de Biel.
Une de mes interrogations tient au système de santé et de prévoyance (retraite). Cotiser 20 ans en France et 20 ans en suisse n’induit-il pas le risque de saper les droits à la retraite dans les deux pays ?
Merci par avance pour vos éclairages !
Sincères salutations,
Bonjour,
Le système français va prendre en compte les périodes travaillées en Suisse, et inversement : cela vous évitera d’avoir des « trous » de cotisation.
Ensuite, vous toucherez une retraite française et une retraite suisse, calculée sur les montants cotisés dans les deux pays.
Plus d’informations sur la retraite en Suisse sur notre site.
Bonjour a tous !
Après lecture de tous les messages , je vous fais part de mon expérience perso .
Français , expatrié en Suisse depuis 5 ans ( je ne me retrouvait plus dans la mentalité au travail en France ) , d’abord dans le canton de Vaud , puis en Valais .
Travaillant dans l’industrie métallurgique ( fraiseur CNC ) , j’ai cherché du travail avant de m’installer . Ce dernier trouvé très facilement, je me suis donc installé en Suisse, a 4km de la frontière Franco-Suisse, je ne voulait pas être frontalier . Pour ce qui est de la recherche d’emploi , n’embellissez jamais votre CV , ici l’entreprise prendra contact avec votre ancien employeur et vous fera peut être passer une journée d’essai . Alors ne vous surestimez pas , sinon vous passerez a la trappe…
Mais le fait d’être prêt de la frontière empêche de vraiment s’intégrer , car au début votre réseau social se cantonne a vos collègues de travail , dans mon cas 99% du personnel était français. Alors je suis donc partit dans le Valais central , dans cette nouvelle entreprise , beaucoup de nationalités différentes… En Suisse au travail ( dans mon domaine ) c’est chacun pour soi , et vous aurez des personnes protégés par la direction , qui peuvent faire a répétition les plus grosses erreurs sans être inquiétez , mais c’est aussi vrai en France .
Ensuite on travaille plus ( jusqu’à 45h par semaine dans certaines entreprises , 9h par jour , maximum légal dans mon domaine )
Dernièrement , avec la hausse du CHF par rapport a l’Euro , certaines entreprises qui exportent ont licencié ou on baissé le taux horaire de 15 à 20% de leurs employés , ce qui n’a provoqué aucunes grèves ou mouvements sociales … On ne verrai pas ça en France , sinon tous dans la rue !
Il est vrai que souvent les Suisses pensent que la qualité de leurs formations est meilleure que dans les pays voisins … En ce qui me concerne , je pense que ce n’est pas le même type de formation , par exemple un CFC de polymecanicien Suisse , l’équivalent d’un Bac pro de mise en forme des matériaux français, est beaucoup plus large , elle englobe plusieurs activités ( mécanique , hydraulique , électricité ) mais c’est beaucoup moins pointu , en France, c’est trois formations différentes . En plus il passe beaucoup par l’apprentissage, et souvent en entreprise les apprentis sont formés par des étrangers qui ont une formation étrangère … Mais bon , il ne faut pas se vexer , car une fois sur le terrain , ils comprennent vite qu’ils ont des choses a apprendre de notre part et inversement…
Par contre , il est beaucoup plus facile de changer de secteur d’activité, il y a beaucoup de passerelle entre les professions . Pour preuve , il y a quelques jours , je viens d’être embauché comme mécatronicien de remontées mécaniques avec un Bac pro de mise en forme des matériaux .
Pour ce qui est des gens , si l’on n’a pas la grosse tête et pas la grande bouche (pour rester poli) , tout se passe très bien pour s’intégrer , vous ne serrez jamais considéré comme un vrai Suisse , mais vous aurez les mêmes chances pour réussir et un réseau d’amis correct . Et pour ce qui est de gens rigides et froids , en Valais , je peux vous dire qu’ils savent faire la fête (un peu trop des fois , raclette et vin blanc coulent a flot) .
Donc moi , je ne suis pas prêt de partir de Suisse , les gens sont bosseurs , sympa , et ne se la raconte pas comme en France des qu’ils ont la dernière BM ou un modèle a étoile .
Par contre , si vous arrivez en Suisse comme moi a 30 ans et que vous n’êtes pas un riche entrepreneur , oubliez d’être proprio ici , ça coute trop cher , il faut 20% d’apport pour acheter , la majorité des Suisses qui le sont ( ils sont peu nombreux ) , c’est grâce a un héritage ou par des années d’économies .
Enfin voila , il y aura toujours cette guéguerre entre ces pays , mais c’est bien par méconnaissance de son voisin .
Bonne journée a tous !
Merci Chris, votre témoignage est très intéressant, et finalement plutôt mesuré !
Bonjour à tous,
Merci David pour cet article intéressant et vos commentaires si justes.
Je trouve triste de lire tous ces commentaires si pleins de jugements et d’apriori sur la Suisse et les suisses… Il est évident que toutes les expériences d’expatriations ne sont pas réussies, mais faut-il vraiment mettre l’échec de votre expérience personnelle sur le compte d’un pays ou de ses habitants? Comme dans toute relation humaine, il y a des compatibilités qui fonctionnent plus ou moins bien, un « timing » dans la vie de chacun qui correspond plus ou moins bien à un lieu d’accueil et faire des généralités est facile & dangereux!
Parisienne d’origine, je reviens de plusieurs années en Australie et me suis installée depuis quelques mois dans le canton d’Appenzell! Je ne compte plus les remarques du type « comment passe-t-on de l’Australie fantastique à la Suisse profonde » accompagnées de regards désolés que j’ai reçus!
Mon expérience PERSONNELLE m’a conduite à CHOISIR de partir d’Australie où je ne me sentais pas bien, dans la difficulté de fonder de vraies amitiés, sous le coup d’une réglementation trop stricte & délétère pour rejoindre la région d’Appenzell où je me suis toujours sentie chez moi, entourée, dans un cadre de vie privilégié… et ce bien avant d’y habiter! Depuis mon installation, ce sentiment n’est que renforcé et je ne laisserai pas dire que les suisses sont froids et malveillants envers leurs voisins… tout comme je ne me laisse jamais aller à dire que les australiens le sont, ou les français!
J’ai un avis personnel sur la vie dans un pays, qui est uniquement fondé sur mon expérience propre dans une partie limitée de ce pays, mais cela ne signifie pas que tout le pays et tous ses habitants reflètent cet avis.
Je trouve très dommage que tous ces témoignages accusateurs et définitifs lus plus haut ne fassent pas de distinction entre la réalité de tout un pays et la seule expérience que l’on en a eu. Et comme certains l’ont très justement noté, comment peut-on habiter dans un pays qui nous accueille et le critiquer si abondemment?? Quel manque de respect et d’authenticité vis-à-vis de soi-même… Le mode de vie, les habitants, la langue, la culture, la gastronomie, le monde du travail ne vous plait pas?… libre à vous de trouver un autre endroit qui vous conviendra mieux! Pourquoi vouloir toujours tout comparer, en particulier à la France…
Je vous laisse, j’ai cours d’allemand 🙂
Bonjour Anne-Laure,
Merci pour ce commentaire très personnel qui permet d’avoir une vision un peu élargie, et probablement juste, du sujet !
Bonjour! Je suis Suissesse ayant toujours travaillé en Suisse. La première fois que j’ai entendu dire que les Suisses sont tous (bien sûr les Suisses sont tous pareils) des délateurs c’est à Genève. J’y ai travaillé pour diverses entreprises et dans chacune d’elles il y avait beaucoup de frontaliers français. Avant cela, j’avais travaillé à Zürich où il y avait des Allemands (frontaliers ou résidents ) et jamais je ne les entendus parler des Suisses comme délateurs. J’ai aussi beaucoup parcouru le vaste monde et j’ai constaté que les seuls qui pensent ça de nous sont les Français. Lorsque je demandais pourquoi , j’obtenais toujours la même réponse, issue certainement d’une profonde réflexion. Parce que les Suisses sont tous des délateurs tout le monde le sait!
J’aimerais vous parler de Mon expérience de Suissesse travaillant en Suisse, donc mon pays, avec des collègues français. J’ai entendu toutes les âneries citées plus haut. Beaucoup ,mais pas tous, nous traitaient avec arrogance, mettant en avance la supériorité de la France, notamment au niveau de la formation avec le bac +150. Certains passaient leur temps à critiquer la Suisse et les Suisses. Lorsque je demandais pourquoi ils passaient deux heures par jour dans les bouchons afin de venir travailler dans cet horrible pays avec ses horribles habitants , la réponse était toujours la même : pour avoir une belle maison et payer l’école privée à mes enfants.
Ceci dit, tous les Français ne parlaient pas comme ça. Plusieurs m’ont même dit qu’ils ne pourraient plus bosser en France, et pas seulement à cause du salaire.
Voilà ma modeste opinion.
Ceci dit, ce blog est vraiment bien fait, bravo!
Bonjour Dani,
Merci pour votre feedback !
Bonjour j’aimerais savoir les démarches à suivre pour travailler en suisse en tant que électricien .
Je suis d’origine belge .
Merci d’avance pour vos précieux conseils
Bonjour,
Jetez un oeil sur notre page « démarches administratives en Suisse« .