Dans certains pays du monde, on fait voter les morts. En France, on leurs fait percevoir une pension de retraite… C’est le triste constat que le Gouvernement français a fait, certaines familles d’expatriés « oubliant » de déclarer le décès d’un retraité, ce qui leur permet de continuer à percevoir une rente…
Des fraudes à la retraite qui risquent d’être de plus en plus fréquentes
Ce phénomène est inquiétant compte tenu du nombre croissant de retraités expatriés, qui sont aujourd’hui au nombre d’un million environ, répartis dans 172 pays différents, et compte tenu de l’état des finances publiques en France. Le montant des retraites versées par la France à ces séniors expatriés s’élève à 3 milliards d’euros par an.
Un renforcement des contrôles bientôt assuré par les autorités suisses ?
Pour contrer ce phénomène qui plombe les caisses de l’État, le gouvernement et la CNAV (Caisse Nationales d’Assurance Vieillesse) devraient renforcer les contrôles, et demander aux organismes de retraites locaux de procéder à des enquêtes. Je ne sais pas si la Suisse rentrera en matière sur ce sujet, mais on peut le faire confiance sur le sujet des enquêtes, le pays ayant notamment mis en place des procédures de recherche assez poussées pour les personnes touchant une rente d’invalidité et installées en Thaïlande et au Kosovo.
Aujourd’hui, les retraités touchant une pension française doivent prouver tous les ans qu’ils sont bien vivants, à l’aide d’un document appelé « certificat de vie » qu’ils doivent remettre au Consulat : cette procédure doit être répétée une fois par an pour les personnes qui habitent dans un pays de l’Union européenne, et tous les trimestres ou semestres pour les personnes habitant dans des pays jugés à risque. Le versement de la pension est suspendu si l’intéressé ne peut prouver qu’il est bien vivant.
Dénoncer les fraudeurs : une solution civique
Je pense que c’est une excellente initiative qui ne devrait choquer personne (et pourtant, des voix s’élèvent). A titre personnel, je dirai même que la dénonciation est une solution efficace (c’est ce que la CNAV appelle « les âmes bien intentionnées« ). Car quand on regarde l’avenir de la retraite en France, il a de quoi être inquiet, et toutes action visant à en améliorer les Finances relève, à mon sens, du devoir civique.
entirement en accord aqvec vous ,c est honteux.
par contre le contraire est aussi honteux.j ai cotise 5 ans en suisse geneve,voici un an a mes 65 j,en janvier 2010, ai fait le demande de retaite par intermediare de ma caisse 8 rue pico toulon ….nous sommes fin mai 2011 et je n ai toujours rien vu venir …..
je n encourage pas bien sur la fraude ,mais vous devez compredre qu elle existe ds les deux sens ,et tout le monde n a pas le civisme que j ai
de vous lire
jean pierre pennamen
Bonjour,
Il y aurait bien d’autres actions à mener que s’attaquer à des gens ayant travaillé toute leur vie pour percevoir une retraite pas forcément grosse de l’Etat français. Je pense aux hauts fonctionnaires cumulant très souvent des retraites pour des emplois qu’ils n’ont parfois pas réellement, ou peu occupé.
Le problème est qu’en France, les gens qui fixent les règles sont ceux qui votent les lois, et fixent donc les règles du jeu. Les sénateurs par exemple peuvent cumuler un mandat de maire en plus de celui de sénateur, puisqu’ils ont refusé de se soumettre à cette règle de non-cumul.
Regardez si votre sénateur est souvent présent au séances du sénat, vous comprendrez pourquoi j’insiste pour que le non cumul des mandats les concerne également.
Ensuite passez aux députés de l’Assemblée, puis aux députés européens!
La France leur paiera leur retraite bien qu’ils soient absents des séances.
Alors surveiller les abus je suis d’accord, mais les fraudeurs sont aussi à la barre et accusent les autres de triche!
Tout à fait d’accord !