Même si vous êtes la personne la plus optimiste du monde, je vous mets au défi de garder le moral en ce moment.
En point d’orgue, cette belle crise boursière dont les journalistes ne manquent pas un instant de nous rappeler quel effet tragique, dramatique, horrible, néfaste elle aura sur nos misérables vies.
Cependant, le « tragédisme » journalistique ne semble pas le même des deux côtés de la frontière : en France, alors que la crise n’était pas là, les journalistes n’ont eu de cesse de nous informer plusieurs mois à l’avance qu’elle allait venir. Cela fait d’ailleurs bien rire nos amis suisses, dont les journalistes ont, semble-t-il, une moins grande émotion sur le sujet.
Certains diront « c’est normal, la Suisse est moins touchée ». Je répondrai, peut-être, mais elle est touchée également, et ce depuis la crise des subprimes et la déroute de l’UBS.
En Suisse, visiblement, on a un peu plus de recul sur le sujet. Oui c’est vrai que la crise est là, mais la peur n’empêche pas le danger, alors on se retrousse les manches deux fois plus.
En France, j’ai l’impression qu’on s’enterre deux fois plus…
Comme je pense qu’il est important d’agir, je vais tenter de ne pas citer le mot « crise » dans aucun de mes billets pendant 1 mois, tout en continuant d’en parler.
Et je vous mets à contribution, en vous proposant le challenge suivant : commentez ce billet en parlant de la crise, sans jamais écrire le mot « crises » ni aucun de ses synonymes.
En êtes-vous capable ?
Salut David !
J’ai vu que ton site ExpatWire marche bien ! Bravo !
Pour ce qui est de la mauvaise passe que la finance vit pour le moment, je peux te dire que pour moi qui travaille dans une société spécialisées dans la commercialisation de fonds de pension, les problèmes sont réels…
Par contre l’optimisme est de mise… Cette société est passée au travers de la crise de 29 sans trop de dégâts… on croise les doigts donc !
Pari réussi ? 😉
Pas mal Dario, bien tourné 😉