L’horlogerie suisse, par la qualité de ses montres, s’est fait une réputation internationale. On ne compte plus les brevets et diverses innovations techniques et micro-techniques issus de cette industrie. Pour ceux qui s’intéressent au sujet et aiment l’innovation, l’Horlogerie suisse est un pur bonheur. Mais il semblerait que le secteur ne soit pas tout à fait au rendez-vous de demain avec les montres connectées.
Swatch group en retard sur les montres connectées
Le poids lourd du secteur, Swatch, a pour le moins une stratégie défensive : en déposant la marque iSwatch, le Group Swatch a pu bloquer – pour combien de temps encore ? – le dépôt de marque d’Apple pour sa montre connectée iWatch. Mais point d’innovation dans la montre du géant suisse de l’horlogerie : la montre iSwatch n’est ni plus ni moins qu’un « renommage » d’une montre qui existe déjà. Et on est bien loin de ce qu’Apple semble proposer en termes de fonctionnalités connectées.
Un communiqué de presse qui dissimule presque le Swiss made
Cette position défensive de Swatch group est en soi un aveu de faiblesse. Mais il y a d’autres signes qui montrent bien que l’Horlogerie suisse semble d’ores et déjà avoir perdu la batailles des montres connectées : le français Withings, spécialiste des objets connectés, a annoncé cette semaine la sortie de la première montre élégante connectée. Jusque là, rien d’extraordinaire. Sauf que la dite montre a été fabriquée en Suisse, par un horloger de renom. Et ce sont ces 2 détails qui montrent bien que la Suisse est hors jeu : cela fait des années que les fabricants français et européens de montres font tout ce qu’ils peuvent pour rendre « Swiss made » leurs montres, et surtout pour le faire savoir. Or, avec la montre de Withings, c’était bien l’occasion d’insister « lourdement » sur le Swiss made. Mais rien de tout cela. Non seulement cette mention n’apparaît que de manière presque anecdotique dans le communiqué de presse, mais en plus il semble très difficile de savoir quel Horloger suisse a réellement fabriqué cette montre. C’est un peu comme si on voulait dissimuler la provenance de la montre, car l’enjeu est ici pour Withings de dire que cette montre connectée, elle est française.
C’est probablement ce qu’on appelle un tournant industriel. Et il semblerait que l’Horlogerie suisse ne l’ait pas, pour l’instant, très bien négocié.
Le communiqué de presse de Withings
il est vraisemblable que Withings n’a pas eu l’autorisation de citer son partenaire Suisse.
Aucun doute que la Suisse aura aussi son lot de montres connectées dans un avenir proche.
En attendant Withings une marque française d’objets connectés est capable d’exploiter un label Swiss Made qui n’offre pas vraiment de grosses garanties sur la composition totale de la montre …
Nous apprécions en tout cas l’opportunisme, la rapidité d’exécution, le design et la simplicité du concept proposé.
Bonjour à vous,
J’ai plus que des doutes sur le succès à venir de ces montres, en effet j’en ai eu une, et vu les protocoles de connexions existants qui sont trop gourmands en ressources, fait que vous perdez tellement en confort à devoir la charger continuellement fait que ce n’est pas par hasard qu’après plusieurs tests, les horlogers suisses ne désirent pas aller dans un futur flop.
Futur flop, dis-tu ?
Lors de chzque innovation, certains ont cru bon de rester à l’écart :
le walkman, le CD, les téléphones portables…. cela s’est vérifié à chaque fois.
Et le point commun de ces produits ? La mobilité.
Comme la montre connectée.
Flop, dis-tu ?!!!
À Max,
nous parlions d’horlogerie est de surcroît suisse.
Il est clair que le succès de l’horlogerie Suisse est dû à ses montres mécaniques que les gens désirent. Mais je suis certain que certaines personnes auraient laissé entendre que les montres mécaniques étaient mortes….
tant que les piles n’ont pas une capacité suffisante et que les protocoles Bluetooth en particulier sont aussi gourmands en ressource électrique ce sera un flop !!!!