L’entretien d’embauche est un exercice diversement apprécié. Que vous soyez à l’aise ou non, il est indispensable de le préparer. Lorsqu’on débute dans la vie active, c’est souvent encore plus difficile. Pour aborder vos entretiens dans les meilleures conditions, voici quelques conseils adaptés d’un article d’un site américain. Certains me diront : attention, la culture américaine n’est pas la même, les habitudes de recrutement sont différentes. Et vous aurez raison. Sauf que là, ce sont des conseils de bon sens qui sont pleinement applicable à la Suisse. Et je les ai adaptés. C’est parti.
#1 – Vous n’êtes plus un enfant
Les entretiens ont tendance à vous remettre dans la peau d’un écolier : beaucoup d’entre-vous pensent en effet qu’un recruteur est là pour vous juger, vous noter en quelque sorte. Remettez les choses à leur juste niveau : vous êtes en entretien pour échanger entre adultes, discuter, et il ne faut pas oublier que le recruteur n’attend qu’une chose : que vous soyez le bon candidat.
#2 – Demandez des précisions quand ce n’est pas clair
Il arrive parfois lors des entretiens qu’on ne comprenne pas très bien la question. Certains points développés par le recruteur peuvent également ne pas être clair (et particulièrement pour ceux qui ne connaissent pas très bien le marché de l’emploi en Suisse ou bien un secteur d’activité qui peut avoir ses spécificités en Suisse). C’est VOTRE responsabilité de faire en sorte que les choses soient plus claires. Il ne faut alors pas hésiter à demander au recruteur de préciser tel ou tel point, ou bien de reformuler une question. Ne quittez jamais de vue votre objectif qui est d’avoir la vision la plus claire possible du job, de l’entreprise et des attentes pour pouvoir décider en toutes connaissance de cause. Je pense enfin que vous connaissez le proverbe qui dit « Qui pose une question peut paraître stupide au moment où il la pose. Qui ne pose jamais de question sera stupide toute sa vie« .
#3 – Soyez honnêtes
Encore plus que dans d’autres pays, l’honnêteté est payante en Suisse. Il est en effet indispensable de raconter la vérité, même si elle est difficile à dire (et probablement à entendre). Contrairement à ce que beaucoup de candidats imaginent, il n’est pas forcément problématique de mentionner un problème ou une situation compliquée qu’on a vécu sur le plan professionnel si vous êtes capable d’argumenter de manière efficace. Tout est dans l’explication, pas dans la situation.
Ce conseil s’applique bien sûr dans la condition où vous êtes arrivé à l’entretien avec un dossier de candidature lui-même honnête… Notamment votre CV ne doit pas être « gonflé » comme c’est malheureusement souvent le cas dans les pays plus latins.
Enfin, ne perdez pas de temps et d’énergie à imaginer ce que le recruteur voudrait entendre : ce sont en général des professionnels très bien formés qui détecteront assez rapidement que vous êtes dans l’esbroufe. Alors soyez le plus transparent possible, même si, nous sommes d’accord, on ne peut pas forcément tout raconter non plus.
#4 – Valorisez vos compétences
Etre un bon professionnel, ce n’est pas être capable de tout faire (même si, j’entends bien, la polyvalence est une qualité parfois recherchée). Votre interlocuteur ne s’attendra pas à ce que vous sachiez tout faire dans la société. Au contraire, il est là pour s’assurer que vous avez les compétences requises pour le poste qui est vacant ou créé. Et c’est précisément sur ces compétences là qu’il faut que vous vous attardiez. Concrètement, optimisez votre temps de parole en valorisant ces compétences. Le reste (ce qui est secondaire), oubliez-le ou placez-le en fin d’entretien s’il vous reste un peu de temps. C’est une question de priorisation.
#5 – Vous n’êtes pas un spécialiste des réseaux sociaux
Beaucoup de jeunes candidats s’imaginent être des spécialistes des réseaux sociaux parce qu’ils ont toujours « baigné » dedans. Derrière le terme « Spécialiste des réseaux sociaux » se cache autre chose, et notamment des compétences très spécifiques et particulières que vous n’avez probablement pas (à moins que ce soit précisément votre métier). Donc même s’il est probable que votre interlocuteur en sache moins que vous sur les réseaux sociaux, ne vous positionnez pas en expert. Vous êtes un utilisateur averti, c’est tout, et évitez de tendre le bâton pour vous faire car il n’y a rien de plus facile de vérifier votre aptitude à manier les réseaux sociaux.
#6 – Attention à votre apparence et à la communication non verbale
J’ai rédigé un billet sur ce seul thème, mais pour résumer, il faut comprendre que votre interlocuteur se sera fait une idée de vous dans les 1ère secondes de votre rencontre et bien souvent avant même que vous ayez ouvert la bouche… Ce qui est important ici, c’est notamment l’image que vous donnez (et donc la manière dont vous êtes habillé – l’article d’origine mentionne d’ailleurs que les habits et les chaussures des candidats doivent paraître neufs). Pour ma part, je pense qu’il est très important de ne pas être en décalage sur le plan vestimentaire : il existe pour cela plusieurs « astuces » pour savoir comment on s’habille dans l’entreprise que vous visez – je ne donnerai pas de détail maintenant – , et dans le doute, il faut être le plus « passe-partout » possible. Il m’est d’ailleurs arrivé, à titre personnel, dans mes jeunes années, d’arriver en entretien en costume cravate devant un interlocuteur beaucoup plus décontracté car dans une entreprise plus « décontractée » sur le plan vestimentaire. Et je ne sais pas si c’est lié mais je n’ai pas eu le job !
Avant de finir, allez jeter un oeil sur notre service de coaching pour les entretiens en Suisse.
Allez courage ! Si vous lisez ces lignes, c’est peut-être bien parce que vous allez avoir un entretien dans une entreprise en Suisse. Ayez en tête que vous n’êtes plus en compétition avec des centaines de candidats mais probablement moins de 5. Plutôt encourageant non ?
Bonjour Monsieur David Talerman.
Je me prénomme Kévin Chatelain, âgé depuis peu de 23 ans.
J’ai pour projet de tenter de rallié la suisse en la qualité de résident dans la partie dite romande et particulièrement dans le canton de Vaud, les raisons sont que je suis tombé sur le charme de ce pays lorsque j’y suis venu à plusieurs reprises pour y voir ma bien-aimée d’origine suisse (Habitante de la ville de Vevey). La deuxième raison est bien entendu celle de pouvoir me rapprocher de celle-ci afin de commencer à entreprendre une relation plus stable (la distance restant toujours difficile), enfin l’aspect pécuniaire de la suisse est aussi une des motivations proposant un revenu bien plus intéressant que celui de la France (je me souviens avoir lu 20% de pouvoir d’achats supplémentaire par rapport à la France.)
Cependant, aillant lu de nombreux articles et aillant acheté votre bouquin véritablement complet, certaines questions me taraude.
Avant toute chose, je vous informe que je suis titulaire d’une licence professionnel de management en grande distribution (Bac +3), métier dans lequel j’aimerais exercer là-bas. Cependant, j’ignore si ce secteur recrute activement (j’ai vu dans l’un de vos articles que le secteur du commerce en détail recrutait, en particulier pour les postes de cadres.) je n’ai cependant pas sut retrouver l’article.
Enfin, ma plus grosse interrogation n’est pas là.
La question qui me taraude vraiment serait de savoir mes probabilités d’être embauché dans ce pays au exigence particulière sachant que je n’ai que très peu d’expériences dans le domaine dans lequel je désirerais exercer.
Je dispose de nombreuses expériences dans différentes enseignes de distribution implantés en France. (Auchan, Dia, Spar …) mais en qualité de vendeur, hôte de caisse ou employé libre-services
Pensez vous que ma faible expérience (6 mois effectuée en alternance) pour le poste de cadre serait suffisant pour me démarquer sachant qu’actuellement, je n’ai toujours pas la chance d’être a un poste de cadre pour m’y exercer (Je suis conseiller-vendeur)
Je dispose aussi d’une habileté dans le domaine bancaire (domaine extrêmement florissant en suisse) de par mon DUT technique de commercialisation (Bac +2) mais n’y suis pas spécialisé et ne dispose que d’une expérience de deux mois. ( Ce diplôme étant plutôt reconnu pour son aspect commercial)
Enfin, je dispose d’un niveau d’anglais classé entre le B1 et le B2 (résultats donnés lors de mes formations effectuées en anglais).
Je reste ouvert à une possible reconversion professionnel mais aillant étudié dans le commerce, je désirerais y rester et surtout désirerait avoir la chance de rejoindre ce pays le plus rapidement possible.
Merci de votre attention.
ps: J’ignorais où poster ma demande mais comme ce sujet traite des « Juniors », mon choix s’est porté sur celui-ci)
Bonjour Kévin,
Je sais que le secteur de la grande distribution recherche des profils (notamment Lidl), et c’est probablement l’un des secteurs qui embauche le plus de personnes. Compte tenu de votre faible expérience, cela ne sera pas facile. Par ailleurs, même si la formation est importante, elle n’a en Suisse pas la même « valeur » qu’en France pays extrêmement diplomant. Je vous conseille de capitaliser davantage sur vos compétences, ce que vous savez faire, que sur vos diplômes. Evitez aussi l’approche « polyvalente » : c’est une grosse erreur que beaucoup de candidats commettent. Les profils polyvalents ne sont en général pas attractifs.
Bonjour,
J’ai vais bientôt avoir 2 ans d’expérience en France en informatique et je suis titulaire d’un Bac+5 en Système d’Information.
Que pensez vous d’une proposition à environ 65 000 CHF sur un poste en informatique de gestion ?
Cela ne me parait pas énorme, qu’en pensez vous ?
Bonjour Maxime,
Je n’ai pas votre dossier sous les yeux, ni votre parcours, ni le canton de travail, mais cela me semble juste. Avez-vous jeté un oeil sur les différents calculateurs officiels de salaire que vous trouverez sur notre page salaire en Suisse ?