En signant en 2002 les accords bilatéraux avec les pays de l’Union européenne et de l’AELE, la Suisse a clairement annoncé ses intentions quant à sa politique d’immigration : ce sont bien aux ressortissants européens que la priorité est donnée en terme d’accès au marché du travail suisse, les ressortissants d’Etats tiers (c’est ainsi que sont nommés les pays non membres de l’Union européenne) n’étant admis que pour les postes qualifiés, et de manière très restrictive.
Cette politique se fait aujourd’hui ressentir sur la répartition de la population étrangère dans le pays : les ressortissants d’Etats tiers sont en régression par rapport à l’année précédente (- 1,1%), les ressortissants de l’Union européenne (pays historiques comme la France, l’Allemagne…) sont en légère progression de 3%, les nouveaux Etats membres (Pologne, Hongrie…) sont pour leur part en progression de 12%.
En terme de nationalité, les nationalités qui ont le plus migré vers la Suisse depuis 1 an sont :
L’Allemagne (+ 21 991), le Portugal (+ 6083), la France (+ 3445), la Grande-Bretagne (+ 1683) et la Pologne (+ 1136).
(Les chiffres indiqués représentent la différence d’immigrants du pays par rapport à l’année précédente)
En revanche, l’Italie et l’Espagne ont un solde migratoire négatif et perdent respectivement 4 527 et 4217 ressortissants.
Enfin, les nationalités les plus représentées en Suisse sont, à fin août 2007 (source : Office fédéral des Migrations) :
Consultez le communiqué détaillé de la Confédération