Si vous projetez de travailler en Suisse, le salon des transfrontaliers peut vous faciliter la tâche.
Organisé chaque année par le Groupement transfrontalier européen et le Dauphiné libéré, il réunit des professionnels de plusieurs domaines (assurance maladie, banque, institutions…) et propose des conférences sur de nombreux thèmes.
Jean-François Besson, le secrétaire général de l’association, nous en dit quelques mots :
David Talerman : Que trouve-t-on au salon des transfrontaliers qu’on ne trouve pas ailleurs ?
Jean-François Besson : Le salon des transfrontaliers est l’occasion de trouver sur un même lieu une réponse à la plupart des questions qu’un transfrontalier peut se poser. Aussi bien sur son statut, son emploi ou sa protection sociale. Il peut également contacter des organismes bancaires ou d’assurance pour comparer leurs offres. C’est aussi l’occasion d’assister à des conférences sur l’emploi, la retraite, l’installation en France ou la création d’entreprises en Suisse. Des conférences qui permettent d’acquérir une vue d’ensemble de la problématique frontalière. Enfin le salon permet aux frontaliers de contacter leur association, présente sur place.
David Talerman : Quelles sont les nouveautés de l’édition de cette année ?
Jean-François Besson : Principale nouveauté cette année, la présence de 4 agences de placement. Une évolution qui illustre bien l’état du marché de l’emploi. L’occasion pour les personnes en recherche d’emploi de déposer leur CV et surtout de pouvoir se présenter à des recruteurs.
Pour la seconde année nous aurons également la présence l’assurance retraite Rhône Alpes. L’occasion pour les frontaliers qui se posent des questions sur leur retraite de vérifier la prise en compte de leurs années travaillées en France pour le calcul de leur retraite future en France.
David Talerman : Vous faites deux conférences sur l’emploi en Suisse pendant le salon. Quelles sont selon-vous les perspectives d’emploi pour l’année à venir ?
Jean-François Besson : Les perspectives d’emploi pour l’année 2008 apparaissent encore bonnes voire excellentes. A l’exception du secteur bancaire et du bâtiment toutes les branches sont optimistes et envisagent de recruter cette année. Il faut également noter que, comme en France, les « papys boomeurs » arrivent à l’âge de la retraite et qu’il faudra bien les remplacer. Enfin, le taux de chômage en Suisse est de 2.7 % soit une situation proche du plein emploi et il n’existe pas de réservoirs de main d’œuvre sur place.
Salon des transfrontaliers / 3, 4 et 5 avril 2008 / Salle Martin Luther King à Annemasse.