Vous avez toujours voulu connaître le salaire suisse des hauts fonctionnaires de votre pays comme par exemple, le président de la Poste ? Vous voudriez connaître son salaire fixe, et son éventuel bonus annuel ? Vous voudriez savoir s’il bénéficie, dans l’exercice de sa fonction, d’un téléphone mobile à usage privé ? Vous voudriez savoir si l’assurance maladie obligatoire lui est payée, y compris lorsqu’il est en retraite ?
En Suisse, les informations sur les salaires des hauts fonctionnaires sont transparentes
Toutes ces questions, la plupart des citoyens de tous les pays se les posent, mais tous n’ont pas les mêmes réponses. Je prendrai l’exemple de 2 pays que j’aime bien, la France, et la Suisse. Pour connaître ces informations pour le président de la Poste française, il faut s’armer de courage, de patience, taper aux bonnes portes, avoir de la chance ou être journaliste : la transparence sur ces sujets n’est pas une seconde nature, l’Intelligencia française n’aimant décidément pas que le « peuple » prenne conscience des privilèges dont elle jouit.
Le rapport sur le salaire des cadres : la bible des salaires des hauts fonctionnaires de la fonction publique
En Suisse, vous pouvez très facilement avoir une vue d’ensemble et de détail sur les rémunérations de la plupart des hauts fonctionnaires de la fonction publique. Il suffit simplement pour cela de consulter le Rapport sur le salaire des cadres, édité chaque année par la confédération. On y apprend, notamment, que le président de la Poste suisse touche une rémunération totale de près de 255 000 francs suisses annuels, dont 225 000 de salaire fixe. Vous pourrez vous apercevoir ci-dessous que je ne me moque pas de vous et que tout est détaillé.
C’est aussi quelque chose que j’aime bien en Suisse : l’argent public est, dans tous les esprits, une propriété commune. Il est donc normal de rendre des comptes et d’être le plus transparent possible. Vous tous les détails dans le rapport sur le salaire des cadres (pdf). Je vous souhaite une bonne lecture.
Bonjour,
Je trouve votre blog très intéressant, le seul que j’ai trouvé sur nos situations particulières de’expatriés ou de frontaliers. Je dois dire que je n’arrive pas à trouver les renseignements sur ma situation concernant ma retraite. Peut-être pourriez vous m’aider ?
Voici ma situation : je suis professeur à l’Université de Lausanne (détaché de l’Université de Strasbourg), titulaire d’un permis C et résident donc à Lausanne.
Ma famille étant près de Lyon, j’ai l’intention de retourner prendre ma retraite en France. J’ai donc continué à cotiser pour ma retraite en France, dans l’espoir de pouvoir à mon départ toucher un capital de la Suisse (et non une rente), sous une forme ou une autre (devises ou capital octroyé pour l’achat d’une maison par exemple), tout en bénéficiant de ma retraire française (pour laquelle je cotise). Est-ce possible ? Ais-je bien fait ?
Je vous serait infiniment reconnaissance de vos lumières…
Nicolas Bancel