Contrairement à ce qui se passe en France, il n’y a pas de salaire minimum garanti en Suisse.
Suivant de quel côté du libéralisme on se trouve, on trouvera ça « normal » ou « aberrant dans un pays qui est parmi les plus riches du monde ».
Les dernières études sur le sujet montrent qu’en Suisse une personne sur 11 est en dessous du seuil de pauvreté, et que les « working poor » représentent environ 4,5% de la population active en Suisse, tout de même.
L’initiative populaire « pour un droit à un salaire minimum » ne semble donc pas complètement illégitime. Sans pouvoir l’assurer, il me semble qu’elle a été plusieurs fois initiée par le passé, mais toujours rejetée.
Il est vrai qu’en Suisse, l’interventionnisme de l’État dans la vie économique est vraiment réduit, et que ce n’est pas dans les habitudes.
Je ne me positionnerai pas sur ce sujet, mais je crois important de le mentionner dans ce blog.
Par ailleurs, c’est aussi une manière pédagogique de voir comment le peuple peut faire bouger les choses en Suisse de manière démocratique et sans manifestations.
Je vous invite aussi à consulter le billet fait pour l’occasion par ouVertures.info, un blog plutôt militant à la plume parfois acide et qui vaut le détour.
Et vous ? Pour ou contre un salaire minimum en Suisse ?
Anonymous says
en suisse il n’y a pas de salaire minimum pmzis les salaires sont bien plus élevés qu’en france.
les salariés suisses ont un des pouvoirs d’achat les plus élevés d’europe avec le luxembourg.
Moi je suis pour une intervention minimum de l’état dans les affaires economique d’un pays.
jaccard says
Il y a énornément à dire et à faire à propos des salaires, tout à fait d’accord pour un salaire minimum décent et aussi limiter les salaires maximum indécents.
Le nombre d’heures ne devrait pas dépasser les 42 heures et octroyer à chacun 5 semaines de congé .
Et en ce qui concerne le salaire des apprentis c’est de la main d’oeuvre trop bon marché pour les employeurs.3 fr. de l’heure… il y a combien d’années que cela n’a pas changé, alors que le coût de la vie à fortement progressé ces 20 dernières années.
Aussi, les apprentis mériteraient une ou deux semaines de congé supplémentaire jusqu’à 20 ans.