Une connaissance travaillant dans une entreprise suisse (par opposition à une multinationale) m’a raconté ce week-end une anecdote concernant le recrutement d’un Français dans son entreprise. Ce candidat, vous allez le voir, a commis des erreurs plutôt graves, erreurs qui auraient pu être facilement évitées s’il avait pris la peine de se renseigner a minima sur la culture du travail en Suisse.
Pour des raisons de confidentialité, je passerai sous silence le nom de l’entreprise, celui des protagonistes et le canton de travail de sorte que personne ne puisse être reconnu. Nous l’appellerons « N. ».
Erreur n°1 : omettre des informations primordiales pour le recruteur
Dans certaines entreprises, et selon le type d’activité que vous serez amené à exercer, on vous demandera un extrait de votre casier judiciaire. C’est ce que l’entreprise a demandé à N., document qu’il n’avait pas en sa possession mais qu’il s’est engagé à demander à l’administration française. Pour des raisons pratiques, le processus de recrutement a continué, N. ayant promis l’envoi du casier dès réception. Le hic, c’est que le casier judiciaire n’était pas vierge, et que le service des Ressources humaines l’a reçu après la signature du contrat. Visiblement, les faits reprochés étaient mineurs (je n’ai pas eu le détail). Mais quand même.
Ce qu’il aurait dû faire : simplement dire la vérité et jouer la transparence ! Si les faits reprochés étaient mineurs, il était assez facile de glisser en entretien qu’il avait fait quelques bêtises étant jeunes et qu’elles apparaissaient dans son casier. Faute avouée est à moitié pardonnée.
Erreur n°2 : dissimuler son vrai prénom
Autre surprise : N. a communiqué son 2ème prénom en lieu et place de son 1er prénom, qu’il a préféré dissimuler pour des raisons liées une consonance pas franchement européenne. Les RH l’ont également découvert après la signature du contrat.
Ce qu’il aurait dû faire : donner son vrai prénom, éventuellement son 1er et son 2ème prénom s’il souhaitait atténuer la consonance non européenne. En fait, ces 2 premières erreurs sont à mon sens fatales puisqu’elles touchent à une des valeurs fondamentales en Suisse : la confiance qu’il existe entre employé et employeur.
Erreur n°3 – Faire le coq
Autre comportement choquant pour les Suisses : après avoir suivi une formation dans l’entreprise suisse, N. a déclaré à ses futurs collègues que dans X années, il serait le roi du monde, passerait au poste de XXX (un poste à responsabilité) et qu’en gros, il allait « péter » les compteurs.
Ce qu’il aurait dû faire : se taire, faire profil bas, rester modeste ! En Suisse, on n’aime pas les têtes qui dépassent. Et même s’il en était persuadé, il était inutile de montrer une telle image que les Suisses prennent pour de l’arrogance. D’ailleurs, certains disent de nous que nous sommes « forts en gueule »… Cette erreur est doublement pénalisante pour le candidat, car dans un tel cas, il n’est pas impossible que les RH demandent leur avis aux collègues sur le candidat afin de décider de son sort. Dans cette configuration, il est peu probable que les collègues prennent sa défense.
C’est à cause de comportements comme celui-ci que les Français ont parfois des problèmes
L’image des Français en Suisse est parfois négative, est c’est notamment à cause de tels comportements. J’essaye de sensibiliser la communauté française sur ce point du mieux que je peux, car personne n’a intérêt à ce que cela se passe ainsi : l’entreprise s’est sentie trahie, le candidat va probablement perdre son emploi pendant la période d’essai, et surtout, je pense que le recruteur y réfléchira à 2 fois avant de recruter un autre Français. Déjà que nous sommes connus pour gonfler nos CV en Suisse, ce type de comportement ne nous fait pas honneur et vient ternir l’image d’une communauté. Et puis je profite de ce billet pour rappeler un point : il existe une frontière entre la Suisse et la France, les comportements, cultures et mentalités sont différentes, et la Suisse romande n’est pas une région française.
Et vous, que pensez-vous de cette situation ? Avez-vous connu des cas similaires ?
crédit photo : iStockPhoto
Walky says
Je suis surpris qu’il soit encore en temps d’essai, j’aurai mis un terme à notre collaboration à la minute ou ses omissions eurent été révélées.
Comment collaborer sans confiance ?
Je trouve cet exemple hallucinant…
Robert Marchenoir says
C’est marrant, parce qu’en France, tout cela serait considéré comme même pas digne d’être mentionné. A la limite, le type qui ne pose pas suffisamment de congés-maladie de complaisance est considéré comme un imbécile.
DESRUES René-Pierre says
Je ne suis pas d’accord avec ce qu’à écrit Robert Marchenoir : Directeur d’Hôtel depuis 1984, j’ai toujours accordé beaucoup d’importance à ces « détails » ! Un CV gonflé, des omissions volontaires, des dissimulations, un comportement de fanfaron sont pour moi rédhibitoires, et je casserai très vite le contrat d’une telle personne ! Je ne connais pas de chefs d’entreprise en France qui cautionneraient de tels comportements !!!
DASSAUT Sylvain says
Oui en effet, je suis d’accord avec ça et on retrouve ces comportements aussi au Canada francophone, en général beaucoups de français s’immagine que ce sont des « colonies » sans connaître l’histoire et comparent les façons de vivre avec le pays d’origine, (certains Canadiens Français nous surnoment » MAUDITS FRANCAIS » plus ou moin amicalement……………………….
Eric P. says
L’arrogance du frouze est très dommageable à l’étranger. La notion d’élite (inculquée pendant les études) n’existe qu’en France.
Frontalier depuis 15 ans.
Bernard says
je travaille pour une societe Suiisse depuis trois ans et ne me parlé pas de confiance suisse car depuis 3 ans ses derniers me mentent pratiquement toutes les semaines alors Français ou Suisse c’est pareil pareil
C moa says
Bonjour,
Expatrié depuis un certain temps déjà (j’ai travaillé plus longtemps à l’étranger qu’en France) et rencontrant de nombreuses nationalités différentes (sur un des sites où j’ai travaillé il y avait entre 15 et 20 nationalités différentes) je constate que ce n’est pas un mal Franco français malheureusement.
Je ne connais pas les suisses mais honnêtement, il y a beaucoup de gens qui refusent de prendre en compte les spécificités du pays d’arrivée.
Par ailleurs, certains de nos « travers » nous permettent de s’intégrer plus rapidement ou d’être mieux accueillis.
J’ai travaillé dans une multinationale en Italie et mon département était très surpris que je dise bonjour à tout le monde, tous les matins. En effet, les italiens peuvent venir dans un bureau où il y a 6 personnes, aller voir celle qui est au fond parce qu’ils ont besoin d’un renseignement et complètement ignorer les autres.
Pour eux c’était naturel et normal, c’est plutôt mon comportement qui les surprenait. Comment le prendrions nous en France ??
Salutations,
C moa
Tom says
Belge expatrié en Suisse, je reconnais que, régulièrement, mes collègues, mes supérieurs et mes clients me disent combien ils ont difficile avec les français.
Le » pire » à leurs yeux ( les suisses ) sont les frontaliers qui font état de leurs avantages et du profit du système. Il est malheureusement vrai que régulièrement, je croise des frontaliers qui dénigre ce pays et qui se vante de profiter des salaires plus élevés que la moyenne…
Personnellement, je vois la Suisse comme une sorte de fourmilière… Tous n’est pas parfait et problèmes il y a, mais l’esprit de groupe est, malgré tout, bien présent ( et ce malgré les langues ;o)
Tac says
Comme indiqué dans le titre, il s’agit véritablement d’une « anecdote » dont il ne faudrait pas tirer de généralité… « L’erreur 3 » par ex., « faire le coq », reflète le comportement d’un individus et n’est pas, a mon sens, spécifique aux français (voir l’expression « il y’a des cons partout »). L’erreur 1 pourrait être considérée comme grave.. l’erreur 2 très franchement moins ! Bref tout ça est malheureux pour cette personne, m’enfin faire une corrélation entre la mauvaise tournure de ce recrutement et un comportement « typiquement » français serait très léger.
froufrou says
@Tom
Cet argument du « nous, frontaliers, nous profitons du systeme » est un faux problème.
Quand on te demande où tu habites et que tu réponds « coté français », tu t’entends toujours dire ,et sans exception, « Ah oui, c’est le bon plan de travailler en Suisse et d’habiter de l’autre coté hein ! ». Je rarement vu des frontaliers étaller fièrement leur status de privilégiés, mais je ne dois pas avoir la main heureuse.
Nous sommes loins d’être parfaits, mais il me semble que certains Suisses non plus question dénigrement.
Quelques exemples de douce fraternité à notre encontre :
– Arrivé en gare de Genève depuis la France un soir de défaite de coupe d’Europe : une 20aines de jeunes hurlant leur joie et insultant les français qui sortaient de la gare.
– Encore un soir de football, sortie du parking de la praille après un match nul entre la Suisse et la France (voiture chahutée, pluie d’insultes et de provocations).
– Ma voiture rayée au parking de mon boulot, puis caillassée à un feu rouge.
– Doigt d’honneur par un petit vieux sur le parking de Mediamarkt au moment où il traverse et regarde ma plaque…
– L’éternel « Vous les Français… », et les critiques sur la France, ce pays bordelique où les gens ne savent pas travailler… Et ce, de la part de Suisses mécontant des finitions de leur appartement acheté dans le pays de Gex 3 fois moins cher que ce qu’ils l’auraient payé à 10km de là.
Grenon says
Bonjour,
Expatrié depuis près de 5 ans en Suisse, je constate que oui, la confiance est importante pour les Suisses, mais que non, ils n’en sont pas plus dignes que nous franchouillards dans le travail. Le mieux ici et en France est de ne faire confiance à personne, mais de le faire avec plus de tact en Suisse qu’en France. Là oû je travail, ça grouille d’Allemands, et le coté agréable, c’est qu’on peut être beaucoup plus direct avec eux.
Lors d’un récent séminaire, la qualité première pour le travail d’équipe qui a été élue à 95% (j’étais le seul sur une trentaine dont une dizaine d’Allemands à avoir un avis différent) a été la sincérité (Ehrlichkeit).
Philippe.
PetitSuisse says
Je dirais que ces trois erreurs sont à éviter quel que soit le pays dans lequel on a un entretient. L’honnêteté est le principe de base pour la confiance entre employé et employeur. Honnêteté d’ailleurs qui dont l’employeur n’est pas exempté.
Il est vrai que côté Suisse il est souvent reproché l’arrogance du Français. Est-elle seulement perceptible ou est-elle réelle? Peut-être que le « Citoyen européen » a peut-être tendance parfois à penser qu’il est chez lui n’importe où en Europe alors que c’est loin d’être le cas, même si les frontières ont été artificiellement supprimées.
C’est certain, la Suisse Romande n’est pas une colonie française et ne doit pas être considérée comme tel. C’est ce qui contrarie le plus les Suisses qui tiennent à leur indépendance et à leur souveraineté au cœur d’une Europe quelque peu arrogante envers ce pays qui résiste si bien à sa pression.
Trisom says
Nan mais écoutez vous tous là…
Le gars a bien fais dans la majorité de ces choix.
Le cout du casier judiciaire, il a eu raison. Si on dit que l’on a un casier judiciaire pas vierge, c’est déjà éliminatoire. Il a juste mis toutes les chances de son coté;
Ensuite il a eu raison de dissimuler son vrai prénom, car en suisse comme dans tout les pays européens, on est jugé à la gueule, quoi que vous disiez.. Le fait de s’appeler Maurice n’aura pas le meme impacte que Abdallah. C’est un fait.
Quand à la prétendue dernière erreur, elle vient du fait qu’on lui posé la question : « Ou vous voyez vous dans 10 ans ? ». A mon sens le mec a tout interet à dire qu’il occupera un haut poste, cela montre qu’il a de l’ambition.
Si il a avait dis un truc du style « je veux garder le meme poste qu’actuellement »..on lui aurait sans doute reproché de ne pas etre assez ambitieux…
En plus, si il sort d’une ecole d’ingénieur, on lui a bassiné pendant toute sa formation qu’ils étaient les meilleurs des meilleurs….
Swiss_Think says
@ Trisom:
Donner un extrait du casier judiciaire est presque une normalité lors de l’envoie d’un CV. Je le fais automatiquement et c’est qqch d’apprécié des employeurs.
Par contre je ne comprend pas comment on peut prendre la défense d’une personne qui à menti à son éventuel futur employeur… Je trouve cela abérant! Qu’il préfère qu’on l’appelle par son 2ème prénom c’est son choix, mais l’employeur est en droit de savoir qui il engage non? Et pour sa dernière erreur… C’est vrai que lorsqu’on arrive dans une entreprise, il n’est pas bien vu de dire directement tout haut « je veux devenir Calif à la place du Calif », c’est fort peu réfléchi de la part de ce nouvel employé qui l’apprendra très certainement à ses frais.
Richard says
Je pense qu’il ne faut pas tout confondre, les faits et les lieux ou ils se sont passés.
Le problème relevé par l’article, qui est consternant, est que le candidat a menti lors de son recrutement, joué les cadors en l’intégrant et que tout cela se passe dans une région ou le nationalisme est fortement marqué.
Ce type de comportement même en France est consternant. Je suis quand même surpris que les recruteurs ne l’ai pas coincés avant avec les lettres de recommandations et les contacts à fournir….
Après l’autre problème concerne l’intégration des gens qui est totalement différent, encore plus en Suisse et dans les départements français limitrophes.
Tout le monde profite du système travailler en Suisse et vivre en France. L’intégration c’est autre chose.
Je connais des anglophones vivant en suisse romande depuis des années qui ne connaissent pas un mot de français et je ne parles pas de la culture suisse riche et variée. Chaque frontaliers pourrait donner des exemples pour toutes les nationalités vivant en Suisse et aux alentours… mais c’est un autre débat.
Reso says
Je remarque depuis un moment que pas mal d’annonces d’emplois, pour postuler il faut soit être de nationalité suisse ou permis c ou bien nationalité suisse, permis c , permis b uniquement. Et c’est pour des postes dans le secteur privé et non des postes dans le domaine de la police par exemple.
Je crois que c’est illégal depuis les bilatérales,non?
Nina says
Il aurait dû être viré à la découverte du premier mensonge ! Sorry, mais quand ça débute ainsi, je n’ose pas imaginer ce que cet employé fera dans quelques temps :-(((
Aurel says
Viré avant d’être embauché ? C’est légal ça ? ; )
boby la pointe says
Je trouve qu’il faut arrêter de faire passer les français pour des grandes gueules, parce que les suisses sont bien content de trouver les français pour les travaux qu’ils n’ont pas envie de faire.
De plus si l’entreprise à un problème le premier qu’on licencie dans l’entreprise c’est le français… Sous prétexte d’un haut salaire ils se permettent de nous considérer comme de l’a main d’œuvre de base, qui sera remplacé en un claquement de doigt si on est proteste contre quelque chose.
De plus, les frontaliers comme les suisses, avec leur salaire qui dépasse l’entendement ( je connais une infirmière qui gagne plus de 6000 € par mois à Genève ) viennent acheter en France car beaucoup moins chère qu’en Suisse Romande. Donc le cout du terrain, des maisons et de la vie en général est trop élevé et ne permet pas aux gens de la région, qui ne veulent rien à voir avec la Suisse de s’acheter un appartement ou une maison. Personnellement je vais devoir quitter le département car le train de vie est beaucoup trop élevé. Donc quoi qu’il arrive arrêtez de vous plaindre sur la confiance d’un employeur, si il a pu avoir le job il a eu raison. Faut leur faire entendre ce qu’il on envie d’entendre. Donc les Suisses qui se plaignent ils ont cas arrêter de recruter des français et ne plus venir acheter des maisons chez nous, et les moutons seront bien gardé !
Sur ce, bonne chance à tous 😉
peace
Samfrenz says
Etant française et frontalière depuis toujours – j’ai aujourd’hui 23 ans -, j’ai passé la majorité de ma vie en Suisse. D’ailleurs, j’y ai étudié à l’Université et j’y travaille.
Bien entendu, on trouve des personnes moins honnêtes partout et tous les Suisses ne sont pas exemplaires.
En revanche, je suis tout à fait d’accord sur le statut de « grandes gueules », disons-le, des Français. A l’étranger on constate qu’ils ont plutôt une mauvaise image et on s’en rend compte tous les jours à Genève. Les Suisses aussi se plaignent, les Suisses aussi peuvent être chauvins et assez peu réceptifs aux étrangers mais la majeure différence à mes yeux, entre la Suisse et la France, est bien le respect et le rapport de confiance. Il y a cette atmosphère qui est très différente et qui fait que personnellement, je me sens chez moi ici en Suisse romande et non pas quand je suis en France. Les mentalités sont très différenciées, il y a beaucoup plus de pondération.
C’est tout à fait faux de dire que les Suisses ne veulent pas de Français pour travailler, ou seulement pour les tâches « de base ». En premier lieu je rappelle que les métiers ont tous leurs spécificités, et bizarrement les termes employés dans certains commentaires précédents paraissent péjoratifs à cet égard. De plus, j’invite ces personnes à venir se promener dans les rues de Genève par exemple pour constater par eux-mêmes, et surtout de comparer avec la situation de beaucoup « d’étrangers » en France… !
Il y a des principes de savoir-vivre de base qui devraient être appliqués sans même avoir à y penser, et personnellement je reproche souvent aux Français de manquer de ce savoir-vivre. Peut-être faudrait-il revoir un peu sa propre modestie, et chacun s’occuper de ses affaires dans le respect et la bonne humeur pour arrêter ces petites guerres de nationalités.
David Talerman says
Merci pour ce feedback !
Aurel says
Je comprends bien l’objectif de cet article, ainsi que l’idée de la confiance rompue par le mensonge. Néanmoins je souhaite vous dire que je le trouve un petit peu excessif et aussi un peu moralisateur. Certes, venant d’un autre pays, une autre culture, il est normal de se soucier et de s’adapter du pays dans lequel on arrive. Ce jeune a menti, mais l’employeur n’a t-il pas tous les moyens pour déjà, l’évaluer pendant l’entretien d’embauche, et ensuite pendant la période d’essai. Je veux dire que malgré le mensonge (et l’idée que cela évoque), ce jeune a peu être les qualités nécessaires pour le job. Mentir par omission sur son second prénom, peut se comprendre aussi, la encore malgré le mensonge.
Enfin, à propos de sa « fanfaronade », on ne sait pas exactement s’il s’est vraiment « vanté » de façon arrogante ou s’il a simplement exprimé une ambition personnelle.
Au dela de ce cas particulier, les entreprises veulent parfois des gens bien plus exemplaires qu’elles ne le sont elles même.
Je comprends en tout cas bien la juxtaposition que vous avez fait entre la culture suisse et certains comportements que l’on peut observer venant d’étrangers.
David Talerman says
Merci Aurel pour ce feedback plus mesuré. Effectivement, le billet est peut-être un peu « dur ». Mais c’est aussi une manière de faire prendre conscience d’un certain nombre de différences.